MISVIL - Chapitre 7 - Panique dans le bain médicamenteux

 

Song Qingshi chercha toute la nuit dans l'entrepôt et trouva finalement un vieux vêtement rouge en soie glacée. Il retira les ornements magiques et donna le vêtement aux serviteurs de médecine pour qu'ils le modifient en une chemise intérieure, puis le plaça discrètement sur la table de nuit de Yue Wuhuan avec la nouvelle chemise en coton.

Le lendemain, Yue Wuhuan vit cette robe intérieure en soie glacée et fut surpris.

Song Qingshi était déjà devant la porte, le pressant: "Dépêche-toi, nous allons commencer un nouveau traitement."

"D'accord, Seigneur." Sachant qu'il avait un nouveau maître, Yue Wuhuan n'osa pas trop trainer. Il s'habilla rapidement et sortit, se sentant beaucoup plus à l'aise.

Song Qingshi le conduisit à travers le corridor jusqu'à l'infirmerie voisine, autrefois un lieu interdit dans la Vallée de la Médecine, où l'ancien propriétaire utilisait des animaux et des humains pour tester divers médicaments. C'était également l'endroit où les serviteurs de médecine avaient le plus peur d'entrer.

Suivant les principes de la Déclaration d'Helsinki (NT : déclaration de l’association médicale mondiale sur ‘les principes éthiques applicables à la recherche médicale impliquant des êtres humains’, adoptée en 1964 à Helsinki), Song Qingshi refusait toute expérimentation humaine contraire à l'éthique. Heureusement, lorsqu'il avait pris le contrôle de la Vallée de la Médecine, il n'y avait pas beaucoup d'échantillons laissés par l'ancien propriétaire. Il libéra rapidement ceux qui pouvaient l'être et aida à libérer ceux qui en avaient besoin, puis transforma la pièce en salle de traitement.

Les spécimens restants et les cadavres ont été conservés dans d'autres salles – c’étaient des trésors médicaux qui seraient étudiés plus tard.

En se dirigeant vers l'infirmerie, Yue Wuhuan remarqua plus d'un serviteur lui jetant des regards de sympathie, ce qui le rendit un peu nerveux. Une fois à l'intérieur, il vit Song Qingshi sortir une grande cuve qui pouvait contenir une personne entière, ce qui l'a rendu très anxieux.

Song Qingshi ne remarqua pas son malaise. Il  jeta dans la cuve toutes sortes d'herbes médicinales préalablement dosées et versa ensuite de l'eau, contrôlant la température avec son feu intérieur, jusqu'à ce que l'eau dans la cuve devienne rouge sang. Puis se tournant vers Yue Wuhuan, il ordonna : "Retire tes vêtements et entre."

Yue Wuhuan resta immobile, son regard figé sur lui.

"Ne t'inquiète pas," Song Qingshi se souvint enfin d'expliquer, "le Bain Purifiant à l'Herbe Rouge n'est pas désagréable."

Yue Wuhuan hésita un moment, puis défit lentement sa ceinture.

Song Qingshi se retourna, s'assit dos à lui et ne le regarda pas entrer dans le bain.

Yue Wuhuan soupira de soulagement, retira rapidement ses vêtements et entra dans le liquide médicinal semblable à du sang. La chaleur piquante du liquide pénétra dans sa peau, lui procurant une légère sensation de picotement, mais aussi un confort indescriptible.

Il prit une profonde inspiration, se détendit complètement et plongea soudainement tout son corps dans l'eau. Mais il ne s'attendait pas à ce que l'eau déborde à cause de la surcharge, éclaboussant le cou, les oreilles et les cheveux de Song Qingshi, et même fasse s’épanouir des fleurs légères de couleur rouge pâle sur sa robe blanche.

Pour la plupart des pratiquants, leur robe était une chose importante, et même une légère détérioration leur causerait du chagrin.

Yue Wuhuan réalisa que quelque chose n'allait pas et sortit rapidement en partie hors de l'eau et se cachant au bord de la cuve, craignant d'avoir offensé le Seigneur Immortel.

Song Qingshi, quant à lui, n'a pas du tout remarqué ce qui s'était passé. Il était assis là, regardant fixement les dalles de pierre sur le sol, perdu dans ses pensées. Après un moment, il secoua discrètement les gouttes d'eau de ses cheveux.

Après avoir réfléchi un moment, Yue Wuhuan demanda prudemment : "Seigneur, voulez-vous que je me retourne et que je vous essuie ?"

Song Qingshi baissa la tête, regardant fixement les dalles de pierre avec une concentration accrue : "Tu es en train de te baigner, il n'est pas convenable de regarder." Dans sa vision du monde, il était acceptable pour un médecin de regarder le corps d'un patient pendant un traitement, mais si un médecin regardait un patient se baigner, cela serait moralement répréhensible, vil et sans scrupules.

Yue Wuhuan médita sur ces paroles pendant un certain temps, supposant : "Seigneur, craignez-vous que mon corps soit trop sale ?"

Song Qingshi secoua la tête et murmura doucement : "Tu n'aimes pas être regardé."

"Seigneur, vous plaisantez," les yeux de Yue Wuhuan se refroidirent. Après un moment de silence, il sortit de l'eau, ses longs cheveux trempés collant à ses épaules comme une sirène fraîchement sortie de l'eau. Sa silhouette était d'une beauté parfaite, son corps musclé et bien proportionné, sans aucun excès de graisse. Sa taille fine était à peine saisissable, mais on pouvait voir la force qui se cachait en dessous.

S'appuyant contre le bord de la cuve, il s'approcha de l'oreille de Song Qingshi et souffla doucement, ses yeux de phénix pleins de séduction. Le grain de beauté rouge sur son visage brillait, capable de capturer tous les cœurs. Sa voix était séduisante, comme une créature démoniaque tentante : "Qu'y a-t-il de mal à regarder ce corps abject ? Tant de personnes l'ont vu... On ne peut même pas les compter. Ils ont tous dit que le corps de cet esclave était magnifique, libertin, que sans les hommes, je ne pourrais même pas marcher... Je suis né pour être regardé..."

Song Qingshi l'interrompit rapidement, répétant : "Tu n'aimes pas être regardé."

Après l'avoir regardé pendant un moment, Yue Wuhuan dit d'une voix rauque : "Je m'en fiche maintenant."

Song Qingshi ne savait pas comment expliquer, mais il insista fermement : "Tu n'aimes pas ça."

Peut-on simplement abandonner ce qu'on n'aime pas ?

Cette idée semblait ridicule à Yue Wuhuan. Pendant les années où il avait été envoyé pour divertir les invités, il avait été aussi persuadé de dire qu'il n'aimait pas ça, qu'il ne voulait pas. Mais cela ne faisait que révéler ses faiblesses pour le plaisir des autres.

Il n'aimait pas être vu, mais il devait se montrer encore et encore, dans les places publiques, lors des fêtes, adoptant les postures les plus dégradantes pour que tout le monde puisse le voir.

Il n'aimait pas les mots vides, mais il devait être tourmenté par toutes sortes de médicaments et de tortures, jusqu'à ce qu'il apprenne à les utiliser pour distraire...

Jusqu'à ce qu'il abandonne la honte, le respect de soi, faisant semblant d'aimer toutes ces choses.

Il savait depuis longtemps que, aux yeux de ces pratiquants haut placés, il n'était qu'un beau jouet, dénué d'émotions, prêt à être remodelé selon les désirs du maître. Il aurait souvent aimé devenir fou, idiot, comme la plupart des esclaves, perdre sa capacité de réflexion, vivre une vie de chien sans se soucier de rien, et plaire à son maître en se comportant docilement.

Mais malheureusement, une lueur de lucidité restait toujours dans son cœur, se jugeant froidement dans son état misérable, et se déchirant en morceaux...

Peut-être qu'il était déjà fou...

Le feu du poêle avait augmenté lentement à un moment donné, la température du liquide médicinal devenant de plus en plus chaude, mais Yue Wuhuan ne ressentait pas cette chaleur brûlante. Il enfouit profondément sa tête dans le liquide rouge sang, jusqu'à ce qu'il recouvre sa bouche et son nez, l'empêchant de respirer. Il ne voulait pas sortir, espérant rester éternellement immergé, laissant l'eau bouillante laver sa saleté, espérant même que ses os se dissoudraient.

Song Qingshi se rendit compte que le silence derrière lui n'était pas normal. Il se retourna et réalisa que, distrait lorsqu'il parlait, il n'avait pas contrôlé correctement le feu, faisant monter la température de l'eau de plusieurs degrés, la rendant bouillante, et Yue Wuhuan avait déjà disparu sous la surface. Sans réfléchir, Song Qingshi se leva précipitamment, plongea la main dans le bac et sortit Yue Wuhuan de l'eau.

Le bel homme trempé fut tiré dans ses bras. Il ferma les yeux, laissant ses membres pendre sans force, ses longs cheveux mouillés collant à sa peau claire, des gouttes d'eau tombant sur le sol, mettant en valeur le motif de fleur d'acacia sur son dos avec une éclatante vivacité. Mais Song Qingshi ne ressentit aucun remord, il posa rapidement Yue Wuhuan à plat sur le sol, vérifia son pouls, et commença les compressions thoraciques et la ventilation artificielle.

Yue Wuhuan cracha de l'eau, ouvrit les yeux et se retrouva dans un état de confusion. Il voyait le visage de Song Qingshi tout près, à portée de main. Il pouvait même voir son reflet dans ses yeux noirs et blancs, clairs comme du cristal, remplis de sa propre image. Ses yeux étaient légèrement rougis par la vapeur de l'infusion, ses longs cils perlés de gouttes d'eau, lui donnant l'air d'un jeune innocent et naïf, sans révéler qu'il était un ancien patriarche cultivé depuis des millénaires.

À l'époque, au bord de la rivière, il n'avait pas réalisé l'identité réelle de l'autre partie, et il avait même voulu compatir. Sa mort était vraiment injuste.

Les pensées de Yue Wuhuan devenaient de plus en plus chaotiques. Il se recroquevilla instinctivement, se noyant dans une multitude de souvenirs confus, ressentant une douleur dans sa poitrine et une chaleur sur ses lèvres, il avait du mal à distinguer le présent du passé, comme s'il retournait au moment où il avait été puni.

Song Qingshi était sur le point d'échouer, et il avait été terrifié. Il agit instinctivement, en utilisant les gestes les plus brusques, comptant sur son instinct. Ce n'est que lorsque Yue Wuhuan s'est réveillé qu'il se sentit soulagé, réalisant qu'il y avait de nombreux moyens dans le monde de la cultivation pour traiter la noyade, et qu'il n'avait pas besoin d'utiliser les techniques de premiers secours modernes.

C'était un peu compliqué...

C’était une opération de routine que les étudiants en médecine consistant à pratiquer la RCR (NT : réanimation cardio respiratoire) en cas de noyade, que ce soit pour une personne belle ou laide, un enfant ou un vieillard, ils agissaient sans hésitation. Song Qingshi se sentait un peu gêné de ne pas avoir utilisé un meilleur plan de sauvetage par la cultivation, mais il n'allait pas s'en inquiéter. Il ne savait tout simplement pas comment expliquer ça.

Les yeux de Yue Wuhuan avaient perdu leur focus. Il était allongé, ne se cachant plus, ressemblant à un poisson qu'on avait tiré hors de l'eau à la dernière minute, attendant d'être écorché.

Song Qingshi se retourna rapidement, ferma les yeux et s'excusa sincèrement : "Je suis désolé, j'ai mal géré la température de l'eau."

"Ce n'est pas la faute du Seigneur," répondit Yue Wuhuan d'une voix monotone, ses yeux grands ouverts mais vides, son esprit ne comprenant aucun mot. Il répéta la réponse standard : "C'est ma faute, ma faute..."

C'était une leçon qu'il avait apprise à grands frais, inculquée à maintes reprises, lui rappelant constamment comment vivre.

"Tu es si beau, Yue Wuhuan, tu es né pour qu’on joue avec toi."

"Yue Wuhuan, c'est ton corps qui séduit les hommes, c'est pourquoi il est maltraité."

"Yue Wuhuan, tu es si libertin que les hommes ne peuvent pas te résister."

"Yue Wuhuan, tu es un monstre né pour le désir."

"Tout est de ta faute, Yue Wuhuan."

"Tout est de ta faute, Yue Wuhuan."

...

"C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma faute..." répéta Yue Wuhuan machinalement, " tout est de ma faute."

Parce que pour lui, vivre dans ce monde était une erreur.

Song Qingshi retira sa robe et la drapa sur Yue Wuhuan, puis se rendit soudainement compte que l'état mental de celui-ci était très préoccupant, comme s'il s’était égaré dans un terrible trouble mental.

Après y avoir réfléchi, il serra les dents, tendit la main pour le frapper mais hésita, puis se leva pour aller chercher un seau d'eau froide à côté, utilisa un sort de gel, et le versa brusquement sur la tête de Yue Wuhuan. Celui-ci frissonna de froid, et son esprit s'éclaircit un peu. Song Qingshi en profita pour lui donner une pilule calmante.

Yue Wuhuan revint à lui, un peu confus : "Seigneur ?"

"Tout va bien," Song Qingshi lui apporta une serviette et des vêtements qu'il avait préparés à l'avance, l'enveloppa comme un zongzi (NT : boulette de riz glutineux fourrée), puis lui donna une explication raisonnable, "Tu as eu des hallucinations à cause de la noyade."

Yue Wuhuan hocha la tête, perdu dans ses pensées.

Song Qingshi s'assura que le zongzi était bien enveloppé, satisfait de son travail. Il lui dit alors sérieusement : "Porte plus de vêtements à l'avenir."

Yue Wuhuan le regarda avec inquiétude et demanda : "Puis-je vraiment en porter plus ?"

Song Qingshi l'éduqua sérieusement : "L'automne arrive bientôt, il fait froid. Tu dois porter plus de vêtements pour éviter de tomber malade."

"Merci de ta sollicitude, Seigneur." Une fois sûr qu'il ne mentait pas, Yue Wuhuan répondit doucement, tenant fermement ses vêtements. Il se souvint soudainement de quand il était arrivé à la résidence du clan Jin Feng, déshabillé un à un, transformé en jouet. Maintenant, cet homme, qui semblait si trompeur, on lui avait fait enlever tous ses vêtements un par un, comme s'il suscitait une attente...

Le bain médicinal avait été interrompu, son efficacité n'était pas pleinement réalisée.

Song Qingshi s'affaira à ajouter de l'eau au bain, à remettre des médicaments, à réajuster la température.

Pendant ce temps, Yue Wuhuan s'assit tranquillement, le regardant travailler pour lui. Il pensait à beaucoup de choses. Soudain, il se rendit compte, après coup, que la sensation de chaleur persistante dans son corps avait diminué, et que sa sensibilité à la médication avait également diminué. Le frottement du tissu ne lui faisait plus aussi mal.

Il réfléchit pendant un moment, puis rassembla son courage pour demander : "Seigneur, à quoi sert exactement le bain à la sauge rouge ?"

"Hein ?" Song Qingshi s'arrêta et parut un peu perdu. Il se rendit compte avec le recul qu'il était encore une fois pris dans sa logique de génie, supposant que les autres suivraient simplement s'il nommait quelque chose.

Il était bon à admettre ses erreurs et à apprendre. Il réorganisa ses pensées et choisit les mots les plus simples pour expliquer : "Ton corps a été attaqué par divers médicaments, donc tu te sens très mal. Le bain à la sauge rouge peut éliminer les résidus de médicaments de ton corps. Ce bain doit être pris cinq fois, et les deux dernières fois, il faut ajouter de la Fleur Génératrice de Muscles et du Gâteau de Crapaud des Neiges pour aider à réparer les anciennes blessures. Cela va te faire mal et démanger, mais on ne peut pas d'utiliser un anesthésiant. Ne t'inquiète pas, passe simplement par cette étape et ton corps retrouvera son état d'origine..."

Il y avait beaucoup plus à dire, mais Song Qingshi ne pouvait pas se résoudre à l’exprimer: ces gens se fichaient complètement de la vie ou de la mort de Yue Wuhuan. Tous ces aphrodisiaques avaient été utilisés sur lui sans retenue, provoquant une multitude de conflits médicamenteux dans son corps, et des doses excessives résiduelles. S'ils continuaient à être administrés, il ne vivrait que quelques années de plus.

" J'avais une overdose de drogue... Oui, ils m'ont trouvé ennuyeux," Yue Wuhuan resserra les vêtements autour de lui, ne voulant pas les lâcher. Après avoir hésité pendant longtemps, il décida de contrôler saréticence intérieure et d'expliquer clairement ce qui serait tôt ou tard découvert. Il parlait de manière confuse, oubliant une fois de plus le pronom honorifique approprié, "Seigneur, sans les médicaments, mon corps ne réagit pas aux hommes, on ne pourra pas trouver de plaisir en moi. Je... je ne m'adapte pas à ces choses, c’est seulement avec l'aide de médicaments que je peux..."

Song Qingshi l'interrompit dans son discours confus : "Si c'est quelque chose que tu ne peux pas gérer, alors ne le fais pas."

"Tu n'as pas besoin d'être gentil avec moi," plus Yue Wuhuan se confiait, plus il était effrayé. Il ressemblait à un enfant perdu, désespéré, "Je n'ai rien, la seule chose que je peux t'offrir c'est ce corps..."

Song Qingshi réalisa que son émotion était incorrecte, alors il se retourna. Il savait qu'il devait intervenir psychologiquement maintenant, mais les mots tournaient dans sa tête un million de fois, et quand ils arrivaient sur sa langue, ils disparaissaient tous. Il ne pouvait sortir aucune parole réconfortante. Même s'il se sentait profondément attristé, tout ce qu'il pouvait dire était, "C’est le tien."

Dans le cœur de Song Qingshi, Yue Wuhuan était toujours l'enfant qui s'entraînait au sabre sous le pêcher, l'adolescent qui rêvait de devenir un maître du sabre avec une chair mortelle.

Mais ce qu'il voyait dans les yeux de Yue Wuhuan était un phénix planant dans le ciel, l'étoile la plus brillante de la nuit, seulement ses ailes étaient brisées, couvertes de poussière.

Song Qingshi avançait pas à pas, chaque pas était résolu.

Yue Wuhuan essayait de se forcer à rester calme, mais son corps tremblait constamment, voulant reculer.

Song Qingshi s'agenouilla à moitié et le regarda sérieusement dans les yeux.

Yue Wuhuan sentait qu'il n'avait nulle part où reculer.

Song Qingshi promit mot par mot : "Je vais te faire retrouver ce que tu avais autrefois ; je te donnerai tout ce que tu veux."

La respiration de Yue Wuhuan devint précipitée. Il ne comprenait pas encore pleinement ce que cette promesse signifiait, mais il pouvait voir la sincérité et la détermination dans les yeux de Song Qingshi. Il demanda avec prudence, "Que veux-tu que je fasse ?"

Song Qingshi demanda : "Ne te tue pas, d'accord ?"

Yue Wuhuan réfléchit longuement avant d'acquiescer enfin.

 

Traduction: Darkia1030

 

 

 

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