The Stand-in Fell Into Unemployment Crisis - Chapitre 7

 

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Le deuxième jour, le Président n'a pas appelé, et le troisième jour, non plus.

Le remplaçant pensa que le Président devait être en train de vivre une passion ardente avec son amoureux, et après ce voyage d'affaires, il se demandait s'il aurait même besoin de retourner chez le Président.

Cependant, le soir du troisième jour, le chauffeur est arrivé.

Après seulement deux jours de détente, soudainement, il fallait retourner au travail. C'était la première fois que le remplaçant ressentait l'impression d'aller travailler comme s'il rendait visite à une tombe.

Le remplaçant était à la fois triste et honteux.

Il avait l'impression d'avoir sombré, de ressentir même du dégoût envers l'argent. C'était vraiment dégradant.

Le sentiment de honte le poussa à retourner à la résidence et à rencontrer le Président en faisant un effort pour reprendre son sérieux et afficher un sourire.

Il sourit, puis se rendit compte qu'il avait enfreint une règle, et se hâta d’effacer son sourire, baissant la tête.

Trop décadent, seulement deux jours et demi de congé, et il avait même oublié les règles !

Le Président, voyant le remplaçant revenir en souriant, sourit à son tour comme s'il voulait dissimuler quelque chose, puis baissa la tête comme s'il voulait cacher quelque chose.

En l'absence de seulement deux jours et demi, le remplaçant semblait avoir maigri. Bien qu'il se tienne toujours droit, son expression révélait une certaine dépression.

Le Président comprit soudain quelque chose, ne put s'empêcher de sourire, de bonne humeur.

Le Président prit le remplaçant dans ses bras.

Le remplaçant, qui avait veillé tard pour répondre aux questions d'examen la nuit précédente, était en train de s'assoupir, sa tête reposant sur le solide muscle pectoral du Président.

Voyant qu'il ne lui faisait pas un câlin, le président dit avec un faible sourire : « Je ne t’ai pas appelé depuis deux jours. Es-tu en colère?"

Remplaçant : « Comment pourrais-je oser. »

Président : « Mensonges ».

 

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Le Président le prit une fois de plus dans ses bras, murmurant doucement : "Sais-tu pourquoi je t'ai appelé pour que tu reviennes maintenant ?"

Le remplaçant était enveloppé dans ses bras, ne tournant que la tête pour regarder la pièce évidemment un peu chaotique. "Parce qu'il manque quelqu'un pour faire le ménage ?"

Le Président serra les dents, mais en voyant ses yeux légèrement rouges, il savait qu'il était en train de se montrer fort.

"Essaie encore de deviner."

Qu'est-ce qui pouvait être si mystérieux ? Est-ce que c'était... Le remplaçant frissonna tout entier : "Tu n'as pas les moyens de payer l'hôtel ?"

Le Président eut du mal à reprendre son souffle, mais en sentant le tremblement du remplaçant juste avant, il comprit qu'il était encore simplement en train de se montrer fort.

Le Président tint le remplaçant dans ses bras, décidé à le réconforter, et murmura doucement : "Bien sûr, c'est parce que je voulais te revoir."

 

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Le remplaçant comprit enfin. C'était donc ça. Son bien-aimé était à proximité, mais inaccessible. Et son compagnon de lit était en voyage d'affaires, pas étonnant qu'il l'ait appelé précipitamment.

Le remplaçant : "Où est monsieur X ?"

Le Président : "Il est sorti, pourquoi ?"

Le remplaçant : "Tant mieux s'il n'est pas là."

Le remplaçant s'agenouilla et défit la ceinture du Président.

Ainsi, le Président se retrouva soudainement avec des "services" sans avertissement dans le salon, un peu perplexe, mais cela semblait correct. Le remplaçant le désirait vraiment.

Lorsque le Clair de Lune blanc rentra et en vit le remplaçant, il le salua chaleureusement bien qu'il fût surpris de voir le domestique rester si tard chez le Président,

Le remplaçant était de retour, et le Clair de Lune blanc, observateur et sensible, remarqua que le comportement du Président était différent des deux derniers jours. Il ne semblait plus aussi frustré qu'auparavant.

Le Président dont le regard était habituellement fixé sur lui, le posait maintenant sur une autre personne, le Clair de Lune blanc se sentit quelque peu dérangé.

Avec le Clair de Lune blanc dans les parages, le remplaçant évita naturellement la chambre du Président le soir.

La nuit, on frappa à la porte du Président fut.

Le Président ne s’était pas encore dormi. En entendant le bruit de la porte, il ne savait pas pourquoi, mais l'image du remplaçant revenant à la maison avec des yeux rouges et une expression d'épuisement lui traversa l'esprit.

Ce qui s'était passé dans le salon n'avait évidemment pas suffi. Il semblait que le remplaçant en voulait plus maintenant.

 

Traduction: Darkia1030