HSAV - Chapitre 131 - Je n'ai jamais vu quelqu'un dire autant de bêtises.

 

Le village de Taoyuan était un petit village et tous les voisins se connaissaient. Alors le lendemain, presque tout le village sut qu'il y avait plusieurs hommes vêtus de noir, tenant des portraits, et circulant partout, cherchant quelqu'un.

Lorsque ces hommes frappèrent à la première maison avec les portraits en main, Zhang Baizhu était déjà en route pour en informer Xiao YuAn : « Troisième tante ! Troisième tante ! » Zhang Baizhu poussa la porte et vit la troisième tante en train de nettoyer la cour toute seule.

"Hein ? Baizhu ? Toi et Shenling êtes de jeunes mariés, pourquoi es-tu ici si tôt le matin ?" La troisième tante, tout en tenant toujours le balai, le regarda perplexe.

Zhang Baizhu était à bout de souffle après avoir couru et, les mains sur les genoux, demanda : "Où est Xiao YuAn ?!"

"YuAn et Yan-gongzi sont allés acheter du riz et des nouilles." répondit la troisième tante.

"Oh." Zhang Baizhu tapota sa cuisse.

"Qu'est-ce qui ne va pas ? Jeune homme, si tu as quelque chose à dire, dépêche-toi de parler." instruisit la troisième tante en lui faisant signe de la main.

"Il y a des étrangers qui sont venus chercher Yan-gongzi, et je me suis demandé s'ils venaient pour la vendetta d'un débiteur ou quelque chose comme ça, alors je suis venu les avertir." expliqua Zhang Baizhu.

« Ah, ah ? » La troisième tante ouvrit grand les yeux. « Combien d'hommes ? Ont-ils l'air féroce ? »

« Ils sont cinq ou six, ils ont l'air féroces, mais ils n'agissent pas férocement. Ils le demandent gentiment, mais si on y réfléchit, lorsque Xiao YuAn ramassa Yan-gongzi, il était couvert de bleus et il le trouva dans le ruisseau de la montagne ! Il dut faire quelque chose ou offenser quelqu'un ! » L'analyse de Zhang Baizhu semblait raisonnable.

"Oh mon Dieu, que pouvons-nous faire ?" La troisième tante était si anxieuse qu'elle se déplaça.

« Troisième tante, dis-moi vite où ils sont allés acheter du riz et des nouilles. Je vais les trouver. » dit Zhang Baizhu.

Cependant, dès qu'il cessa de parler, on frappa à la porte : "Est-ce que quelqu'un est ici ?"

"Ô Ciel ! Pourquoi ne m'as-tu pas demandé plus tôt ?!!!" s’exclama doucement la troisième tante. Puis elle jeta le balai sur le côté et se frappa les cuisses, marchant vers la porte principale, se demandant si elle devait l'ouvrir ou non.

« Troisième tante, troisième tante, ne t’inquiète pas. Il se trouve que Yan-gongzi n'est pas là en ce moment, alors ne t’inquiète pas et chasse-les hardiment. » murmura Zhang Baizhu.

La troisième tante se dit : ‘Je suis sûre que tu as raison, mais je suis occupée à réprimer ma peur.’ À la fin, elle ouvrit la porte avec un esprit ferme et il n'y avait qu'un seul homme, vêtu de noir, qui se tenait à l'entrée de la résidence. Il semblait que le groupe d'hommes fût pressé, alors ils se séparèrent pour chercher Yan HeQing.

L'homme avait l'air féroce, mais son attitude était douce. Il remit le portrait à la troisième tante et dit : "Excusez-moi, madame, avez-vous vu l'homme sur ce portrait ?"

La troisième tante jeta un coup d'œil au portrait et se dépêcha d'agiter la main à plusieurs reprises. "Je ne l'ai jamais vu."

"Ne vous inquiétez pas madame, regardez de plus près." Cet homme vêtu de noir agitait sans relâche le portrait devant la troisième tante.

"Aiya, je ne l'ai vraiment jamais vu auparavant." La troisième tante avait peur de se révéler et paniqua en essayant de fermer la porte.

"Madame, jetez encore un coup d'œil au portrait, juste un coup d'œil de plus." L'homme fit un pas en avant et coinça le cadre de la porte.

"Qu'est-ce que tu regardes ? Je veux regarder aussi." Soudain, une tête s'interposa entre eux deux, ce qui fit que tout le monde se figea sur place.

Xiao YuAn, tout en tenant un sac de riz, regarda le portrait entre les mains de l'homme vêtu de noir et cria derrière lui avec surprise : « Yan-ge ! Tu es sur ce portrait ! »

Zhang Baizhu, qui avait tout regardé, se frappa le front.

La troisième tante était trop abasourdie et cria rapidement : "Yan-gongzi, cours, cours !"

L'homme vêtu de noir réagit plus vite. Il rangea le rouleau de portrait, se retourna et se dirigea directement vers Yan HeQing, pour s'agenouiller devant lui sous les yeux de toutes les personnes présentes.

Zhang Baizhu : "Quoi ?!"
Troisième tante : "Ah ?"
Xiao YuAn : « Hein ? »

L'homme vêtu de noir gémit : « Votre Majesté !!! Cet officier vous a enfin trouvé !!! Ooooh !!!! C'est bien que Sa Majesté aille bien ! Wu wuh !"

L'homme pleurait de manière bouleversante, comme un ours rugissant.

Yan HeQing reconnut à peine son visage, déformé au point d’avoir l’air tordu et informe : "Le général adjoint Chen ?"

"Aaahhhh Votre Majesté !" Le général adjoint Chen hurla à nouveau très fort.

Zhang Baizhu, incrédule, s'avança et pinça Xiao YuAn : « Sa Majesté Impériale ? Quelle majesté impériale ? Que diable ? Qui est-il ? Qui es-tu ? »

Xiao YuAn plia sa main et expliqua solennellement : « Le nom d'origine de Yan-ge est Huangshang (NT : majesté impériale), oui oui oui, Yan Huangshang, ne t'en fais pas pour ça.»

Zhang Baizhu se figea, mais continua ensuite à pincer Xiao YuAn : « Xiao YuAn, tu penses que je suis stupide ?! Tu plaisantes !"

De son côté, Yan HeQing demanda au général adjoint Chen de se relever. Après s’être levé, Chen rapporta à Yan HeQing la situation de guerre, et, avec des larmes et de la morve coulant sur son visage, il dit : « Votre Majesté, sortons d'ici rapidement. Les généraux en première ligne ne peuvent plus tenir. Ils ont perdu des batailles récemment, et nous ne savions pas où vous vous trouviez, et si vous étiez vivant ou mort. Si cela continue, j'ai peur qu'il y ait un grand changement dans l'armée ! »

Xiao YuAn, qui jouait avec Zhang Baizhu, s’arrêta soudainement après avoir entendu les mots de Chen, puis leva les yeux, seulement pour découvrir qu'il faisait face à Yan HeQing et que celui-ci le regardait.

 

Traducteur: Darkia1030