HSAV - Chapitre 130 - En regardant les émotions dans ses yeux, vous verrez un homme profondément amoureux.
Xiao YuAn se leva brusquement, pour s’asseoir à nouveau dans un état second juste après.
Le soleil se lèverait-il à l’Ouest ? Non. L’eau de mer se déverserait-elle à l’envers ? Non. Neigerait-il en été ? Non. Le protagoniste principal ne séduirait-il pas une femme ? Non. Mais Yan HeQing venait de dire qu’il n’avait pas de femmes ! Il n’avait pas de femmes ?!
Qu’est-ce qui se passait ?! Ce livre était-il passé d’un roman étalon à un véritable roman historique ?!
‘Est-ce même juste pour les milliers de lecteurs de ce roman attirés par sa renommée ?!’
‘Juste !!! Bien sûr que c’est juste !!!’
Xiao YuAn ne put s’empêcher de rugir dans son esprit : ‘Merde le genre étalon ! Vive les décors historiques ! Le monde entier se réjouit ! Partageons la bonne nouvelle !’
Mais, dans ce cas, Yan HeQing ne serait-il pas seul ? C’était un peu tragique.
À l’extérieur de la pièce de l’aile, le bruit puissant du Suona traversa le ciel. Puis le son des tambours et des gongs suivit. C’était la musique annonçant que le marié venait chercher la mariée.
« Allons-y, allons-y, allons-y ! Allons au banquet de mariage ! » Xiao YuAn sourit largement et attrapa le poignet de Yan HeQing pour le faire se lever.
Le village de Taoyuan était un quartier harmonieux, et lorsqu’un banquet de mariage avait lieu, presque tout le monde du village venait le célébrer ; il y avait donc dix-huit tables au banquet. Un groupe de personnes buvait et jouait à des devinettes. Zhang Baizhu voulait enivrer Xiao YuAn, mais tous deux tenaient le pot de vin l’un contre l’autre, aucun ne voulant céder. En conséquence, ils finirent tous deux allongés sur la table, complètement perdus.
En bref, la seule chose dont Xiao YuAn se souvint ensuite fut qu’il jouait avec Zhang Baizhu une seconde, et l’instant d’après, il était allongé sur le dos de Yan HeQing lorsqu’il rouvrit les yeux.
« Yan-ge, tu… tu me ramènes à la maison sur ton dos ? » prononça Xiao YuAn vaguement en enroulant ses bras autour du cou de Yan HeQing.
« Hmm. » répondit Yan HeQing.
« Comment va ta blessure ? Ça ne te fait pas mal de me porter ainsi ? Pourquoi ne me poses-tu pas simplement ? Je peux marcher tout seul. » marmonna Xiao YuAn en essayant de descendre.
Yan HeQing s’arrêta et dit : « Ne bouge pas, je vais bien. »
« Oh, d’accord, d’accord. » Xiao YuAn se calma.
Yan HeQing retourna lentement à la résidence.
Xiao YuAn, encore ivre et agité, commença à poser des questions sans arrêt : « Yan-ge, combien de fois m’as-tu porté sur ton dos ? »
« Yan-ge, savais-tu que Xiao PingYang et Yongning se sont mariés ? »
« Yan-ge, qu’est-ce que ça fait d’aimer quelqu’un ? »
Yan HeQing s’arrêta lorsqu’il entendit les derniers mots de Xiao YuAn, qui continua d’une voix douce : « J’ai entendu dire que lorsque l’on aime quelqu’un, on le voit comme la personne de nos rêves ; elle n’est pas aussi magnifique qu’une prune solitaire et fière au milieu d’une grosse tempête de neige (NT : idiome chinois : la prune dans la neige est le symbole de fierté et de beauté dans l’adversité) ; pas aussi douce que le parfum du vin soufflant dans la brise du sud, mais on ne pense qu’à elle toute la journée. Es-tu d’accord ? »
Yan HeQing répondit : « Oui. »
« Yan-ge, n’avais-tu pas dit auparavant que tu n’avais jamais vécu d’histoire d’amour ? Comment le saurais-tu ? » renifla Xiao YuAn.
Yan HeQing répondit : « Je le sais. »
Xiao YuAn, après avoir posé ses questions pendant un moment, s’endormit sur le dos de Yan HeQing.
*
Dans l’obscurité de la nuit, le banquet de mariage se termina dans une ambiance animée et tout le monde se sentit un peu fatigué. Le propriétaire de l’auberge de la rue Est voulut fermer pour la journée, mais à son retour, il vit cinq ou six hommes vêtus de noir debout à la porte.
Naturellement, il fallait recevoir les invités. Le patron, d’esprit fort, ouvrit la porte. L’homme à la tête du groupe chuchota : « Patron, nous aimerions prendre quelques chambres. »
« Oui, bienvenue ! Mes invités, attendez un instant ! » Le propriétaire leur adressa un sourire accueillant et remit les clés des chambres supérieures à l’homme vêtu de noir.
L’homme prit les clés et remercia, puis ils montèrent à l’étage.
Le propriétaire de l’auberge bâilla et s’apprêtait à se reposer, mais lorsqu’il se retourna, il vit un des hommes vêtus de noir apparaître derrière lui de nulle part, l’effrayant au point de reculer de quelques pas.
« Patron, » dit l'homme en sortant un portrait et en l’étendant devant le propriétaire de l’auberge, « Avez-vous déjà vu cet homme ? »
Le propriétaire de l’auberge louchait sur le portrait et ne put s’empêcher de prononcer les mots sous l'image : « Yan, He, Qing ? »
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Note de l'auteur :
Yan-ge est sur le point de donner un gros mal de tête à Xiao. Héhéhéhé. Pas de soucis, après je vous donnerai une pâtisserie.
Traducteur: Darkia1030
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