HSAV - Chapitre 127 - En regardant les émotions dans ses yeux, vous verrez un homme méchant.

 

Xiao YuAn trébucha et faillit tomber sur place : « Tante Ma ! Vous pouvez manger du riz sans discernement, mais vous ne pouvez pas dire des bêtises ! »

Tante Ma n’utilisa pas son mouchoir, mais frappa directement Xiao YuAn de sa paume : « Essaies-tu toujours de faire semblant avec tante ? Ah ? Toujours en train de faire semblant ? Quand j’ai dit que je voulais lui servir d’entremetteuse tout à l’heure, c’est toi qui as commencé à en faire tout un plat ! Pourquoi m’as-tu arrêté si vite, alors que j’essayais de trouver un bon match pour ce Gongzi tout à l’heure ? L’odeur du vinaigre (NT : la jalousie) était si forte que je pouvais encore la sentir à trois rues d’ici, et tu essayes toujours de faire semblant avec moi ? D’ailleurs, petit diable, tu oses encore demander une allumette pour toi, alors que celui-ci t’aime manifestement et doit garder pour lui le goût du vinaigre. Tu veux juste faire le dur, n’est-ce pas ? »

Yan HeQing tendit la main pour arrêter tante Ma, passa son bras autour de Xiao YuAn pour le protéger d’une gifle, et reçut le coup lui-même.

« Oups. » Tante Ma, ayant frappé la mauvaise personne, retira rapidement sa main. Puis elle regarda Yan HeQing et sourit : « Oh mon Dieu, est-ce un chagrin d’amour ? Je sais, j’arrête de le frapper, et ne t’inquiète pas, je n’ai pas la main lourde. »

Yan HeQing hocha la tête, ne niant pas ses paroles.

Tante Ma, très satisfaite de Yan HeQing, pointa son doigt sur le front de Xiao YuAn : « Tu vois, il est en colère, tu dois donc être plus gentil. Si tu ne l'amadoues pas tout de suite, tu seras damné. »

Après ce discours, elle poussa légèrement la taille de Xiao YuAn, lui fit un signe d’au revoir et partit.

Xiao YuAn resta figé : « ….. »

‘Tante, tu dois te réveiller !!! C’est un homme hétéro !!! Le genre qui a un harem !!! Le genre d’homme hétéro qui torturera à mort le méchant masculin et renversera la méchante féminine !!!’

En ce moment, Xiao YuAn souhaita avoir une copie de L’Histoire des quatre royaumes en main, juste pour la donner à tante Ma et qu’elle puisse voir de ses propres yeux comment Yan HeQing traitait différemment les méchants selon leur genre.

Après avoir dit au revoir à tante Ma, Xiao YuAn toussa pour s’éclaircir la gorge, puis regarda Yan HeQing : « Les voisins à la campagne sont très directs, alors ne t’offusque pas-… »

Yan HeQing le fixa, étonné : « Pourquoi devrais-je être offusqué ? »

Xiao YuAn fut stupéfait, puis se lamenta intérieurement : ‘Il est vraiment digne d’être le Protagoniste Masculin, il est indifférent au gain ou à la perte !’

Lorsqu’ils entrèrent dans le magasin médical, Zhang Changsong soignait des patients dans le hall, il n’eut donc pas le temps de les saluer. Il laissa Xiao YuAn aller chercher le médicament lui-même. Xiao YuAn prit la petite balance sur le comptoir et pesa le médicament. Pendant ce temps, Yan HeQing le regardait et demanda : « As-tu étudié la médecine dans ta vie antérieure ? »

« Hein ? Non. » Xiao YuAn s’arrêta un instant, puis reprit : « C’est ce que j’ai appris après mon arrivée au village de Taoyuan. Je ne peux pas encore traiter toutes les maladies difficiles, mais je gère bien les petites douleurs et la fièvre. »

« Hmmm. » Marmonna Yan HeQing, puis il ajouta : « C’est super. »

Xiao YuAn emballa le médicament et attacha la corde de chanvre. Il jeta un coup d’œil au hall et vit que Zhang Changsong ne prêtait pas attention à eux. Souriant, il sortit l’aubépine et le mûrier séchés de l’armoire et les tendit à Yan HeQing. Voyant que celui-ci semblait perplexe et voulait poser des questions, Xiao YuAn sourit, le fit taire par un clin d’œil, et plaça les deux fruits secs dans sa bouche.

Voyant que Yan HeQing restait dans un état second, Xiao YuAn lui fit signe de manger. Yan HeQing hocha la tête et prit les fruits secs. L’acidité et la douceur remplissaient sa bouche, ce n’était ni astringent ni amer. Xiao YuAn demanda alors avec un sourire : « Est-ce délicieux ? »

Yan HeQing hocha la tête en voyant le sourire éclatant de Xiao YuAn.

« Xiao YuAn !!! C’est une herbe médicinale, pas un fruit confit ! Tu voles encore ?! » rugit Zhang Changsong. Un livre médical tomba, mais Xiao YuAn le rattrapa rapidement et le replaça sur l’armoire. Il ramassa ensuite le médicament et traîna Yan HeQing à l’extérieur, riant aux éclats alors qu’ils s’éloignaient du magasin médical.

 

 

Traducteur: Darkia1030

 

 

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