ETILH - Chapitre 54
Ye Zhou et Shang Jin, qui avaient été inséparables auparavant, agirent séparément pendant une semaine avant que non seulement les étudiants de la classe de finance ne remarquassent que quelque chose clochait, mais aussi ceux qui avaient des cours en commun avec eux et même leurs camarades de dortoir.
Bientôt, un nouveau message intitulé « La semaine noire des tests est revenue… » envahit l’intranet.
LZ : Moi, je ne veux rien dire, je veux juste me taire !
1L : En tant que personne du même dortoir que Shang Ye, ils n’ont pas parlé au Shang Ye depuis longtemps…
2L : En tant que personne du même étage que Shang Ye, le fraisier de Shang Jin a disparu…
3L : En tant que personne du même dortoir que Shang Ye, Shang Jin ne dort plus ici…
4L : En tant que personne de la même école que Shang Ye, j’échouerai à 80 % cette fin de trimestre…
5L : Rien à dire, je me dépêche de bachoter !
Cependant, lorsque les étudiants autour d’eux s’en rendirent compte, la plupart des cours de l’école étaient déjà terminés.
Quand Shang Jin n’était pas en classe, on ne voyait plus même son ombre.
Les étudiants de la classe de finance étaient réellement attristés. Même s’ils avaient voulu leur créer des occasions de se rapprocher, cela était devenu impossible en raison de l’absence de Shang Jin.
En conséquence, chaque jour, un groupe de personnes observait Ye Zhou, semblant vouloir lui parler mais n’osant pas. Cela irritait Ye Zhou au plus haut point. Ainsi, il se levait aux premières lueurs du jour et, après avoir mangé, se réfugiait dans la bibliothèque, ne rentrant au dortoir qu’à la fermeture de celle-ci.
Un nouveau week-end arriva. Les fleurs du fraisier sur le rebord de la fenêtre continuaient à se faner l’une après l’autre, tandis que de petites fraises bleu-vert de tailles différentes pendaient autour du pot.
Shang Youyou les compta soigneusement et se lécha les lèvres : «Grand frère, peut-on les manger ?»
Shang Jin fit glisser son doigt sur l’écran du téléphone portable et répondit : « Pas encore. »
« Quand pourra-t-on les manger ? »
« Quand elles seront devenues rouges. »
Dans le cercle d’amis, beaucoup hurlaient que Shang Jin avait annulé le partenariat avec Ye Zhou à la veille de la semaine des examens. Une fois cette semaine arrivée, que feraient-ils ? Mais Shang Jin s’en moqua et posa son téléphone de côté, regardant les fraises sur le rebord de la fenêtre en compagnie de Shang Youyou.
« Grand frère, je veux aller dormir. »
Shang Jin conduisit Shang Youyou à l’étage et s’assit à son chevet, attendant qu’elle s’endorme.
Depuis une semaine, Qin Fei était à l’hôpital et il n’avait reçu aucune nouvelle de son accouchement.
Shang Jin caressa doucement les cheveux de Shang Youyou. La petite fille réclamait visiblement sa mère, mais n’osait pas le dire devant lui.
Il songea à l’emmener voir Qin Fei le lendemain. Cependant, avant même qu’il n’appelât, son père le contacta. « Ta tante a accouché hier soir. Amène Youyou voir votre petit frère. »
En raccrochant, Shang Jin vit Shang Youyou pousser soigneusement sa porte. À la maison, puisqu’il n’y avait que tante Zhang, elle et lui, il dormait avec la porte entrouverte pour qu’elle puisse venir quand elle le voulait.
Il l’appela doucement : « Viens ici. »
Shang Youyou trottina jusqu’à son lit et grimpa dessus. Shang Jin la serra dans ses bras et, un instant, ne sut pas comment lui annoncer la nouvelle.
« Grand frère ? »
« Youyou, on va aller à l’hôpital voir le petit frère, d’accord ? »
La fillette, d’abord excitée, se figea. Elle attrapa le coin de la courtepointe et le tira d’avant en arrière, sans répondre.
« Oublie. Si tu ne veux pas y aller, alors nous n’irons pas. »
À présent que Qin Fei était fatiguée et que toute l’attention se portait sur le nouveau-né, si Shang Youyou y allait, elle serait probablement négligée. Il valait mieux ne pas insister.
Shang Jin rappela son père, et Shang Qingping ne dit rien de plus. Même si c’était la troisième fois qu’il devenait père, il demeurait tout aussi excité qu’aux précédentes.
Shang Jin sortit du lit et porta Shang Youyou. Il changea aussitôt de sujet : « Allons voir si la fraise est devenue rouge ou non. »
Shang Youyou entoura son cou et hocha la tête.
Au petit déjeuner, un appel téléphonique inattendu survint. Shang Jin jeta un œil au numéro d’où venait l’appel. Ville T ?
« Hé, camarade Shang Jin, tu te souviens encore de moi ? »
La voix lui sembla vaguement familière. Shang Jin devina aussitôt l’identité de l’autre : « Tu es Shang Ming ? »
« Bonne mémoire. » Shang Ming se sentait réellement épuisé. Il ne comprenait pas pourquoi son cerveau l’avait poussé à composer ce numéro. « Avant, tu avais le culot de me dire que tu t’occuperais de tout avec Ye Zhou. Et pourtant, il s’est précipité chez moi le lendemain ? »
« Il est allé à la ville de T samedi dernier ? »
« C’est facile de parler avec des gens intelligents ; je n’ai pas besoin de t’expliquer quoi que ce soit. » Shang Ming tourna une page avec désinvolture et poursuivit : « En réalité, ne te laisse pas berner par les bonnes notes de Ye Zhou. Il a un esprit en ligne droite. Une fois qu’il croit fermement en quelque chose, ni la vie ni la mort ne peuvent le faire changer d’avis. Exactement comme lorsqu’il était obsédé par les classements. Je lui ai dit mille fois : à quoi bon ? Quelle différence entre la première et la deuxième place ? Tu pourras toujours intégrer la même école et être dans la même classe que l’élève qui est premier. Les capacités sont similaires, alors pourquoi se soucier de cette soi-disant réputation ? Mais il refuse tout simplement d’écouter. »
« Il n’y a rien de mal à s’en soucier. Au moins, cela donne un objectif. »
« Il n’y a que toi, l’éternelle première place, qui puisses sortir ce genre de remarque. » Comparer les gens le mettait en rage. Shang Ming n’insista pas davantage et aborda directement ses affaires : «Shang Jin, soyons honnêtes. Au fond de toi, tu sais très bien comment Ye Zhou te considère. Tu es intelligent : tu devrais donc être capable de distinguer une sincère affection d’une simple amitié feinte. S’il était vraiment amoureux de quelqu’un d’autre, je ne crois pas que toi, qui partages son quotidien depuis plus d’un an, tu aurais remarqué quelque chose. »
« Je le sais. C’est pourquoi je lui laisse du temps maintenant, pour réfléchir tranquillement. »
Au début, quand il avait appris que Ye Zhou aimait quelqu’un d’autre, Shang Jin avait eu une impulsion. Mais comme l’avait dit Shang Ming, si Ye Zhou avait vraiment quelqu’un dans son cœur, il lui aurait été impossible, en vivant sous le même toit avec lui, de n’en percevoir aucun indice.
« Alors désolé d’avoir troublé ta tranquillité. » Shang Ming haïssait cette confiance inexplicable de Shang Jin. « Puisque tu es si sûr de toi, cela ne t’embêtera certainement pas que Ye Zhou aille au parc d’attractions avec Tang Dongdong le 20 ? »
Shang Jin en resta suffoqué. Shang Ming ricana deux fois avant de raccrocher.
À ce moment-là, Ye Zhou, trahi par son ami, éternua dans la bibliothèque. (NT: La tradition chinoise dit que lorsqu’on on éternue c’est que quelqu’un parle de vous)
Il consulta la date. Plus que dix jours avant le 20.
Pourquoi fallait-il que le parc d’attractions n’ouvre que le 20 ? Qui avait le cœur de s’amuser en pleine période d’examens finaux ! Pourquoi pas plutôt au début de juin ?
Ye Zhou s’appuya sur la table, se frotta les yeux et, incapable de résister, alluma son téléphone. Son doigt fit défiler ses contacts WeChat. L’avatar de Shang Jin avait été remplacé par une fleur de fraisier. Ye Zhou en fut jaloux : Shang Jin s’occupait trop bien de son plant. Lorsqu’il le lui avait offert, il pensait qu’il l’élèverait sans y prêter grande attention. Il ne s’attendait pas à ce qu’il le soigne avec tant de minutie.
Depuis la fin des cours, il n’avait pas vu Shang Jin depuis deux jours. Shang Jin ne l’avait pas contacté, et lui non plus n’avait pris l’initiative. Non pas qu’il ne le voulût pas, mais il ne le pouvait pas.
Dans son état actuel, il ne se sentait tout simplement pas qualifié pour répondre à l’amour sans réserve de Shang Jin. Ye Zhou ne voulait pas qu’il y eût la moindre impureté entre eux.
À son avis, ce n’était que lorsqu’il serait complètement clair avec lui-même qu’il pourrait se tenir devant Shang Jin sans culpabilité ni fardeau, pour lui exprimer ses vrais sentiments.
Mais pourquoi le 20 était-il si loin !
Ye Zhou se prit la tête entre les mains et souhaita ardemment avoir une machine à voyager dans le temps, qui l’emporterait directement au 20 d’un simple battement de paupières.
*
Les examens finaux eurent lieu alors que les premiers fruits atteignaient la taille d’une pièce de yuan.
Le premier jour de la semaine des examens, le Shang Ye qui attirait toujours les étudiants comme un aimant se retrouva totalement isolé. Même ceux qui passaient par là pressaient le pas, craignant qu’en s’approchant trop, ils n’attirent sur eux le dieu du malheur et ne récoltent les épreuves les plus difficiles.
Chaque fois que les gens croisaient Ye Zhou et Shang Jin, ils les observaient du coin de l’œil, cherchant à savoir si la relation s’était apaisée.
Le résultat fut, bien entendu, une immense déception.
Après trois jours d’examens ininterrompus, une pause fut accordée. Le 20 tant attendu par Ye Zhou tombait justement durant cette période.
Le jour de l’ouverture du parc d’attractions, le soleil brillait. Ye Zhou, une casquette de baseball vissée sur la tête, monta dans le bus avec Su Yin.
L’expression de Ye Zhou resta comme à l’accoutumée, sans excitation particulière. Bien sûr, Su Yin avait entendu parler de sa querelle avec Shang Jin. D’un côté, elle brûlait d’envie d’en savoir plus ; de l’autre, elle craignait de remuer le couteau dans la plaie et d’attrister Ye Zhou. Ils parlèrent donc de Tang Dongdong.
« Ye Zhou, Tang Dongdong a peur des fantômes. Je proposerai que nous allions à la maison hantée tout à l’heure. Tu pourras tenir le coup ? »
« Tenir quoi ? »
« Juste… tu ne devrais pas avoir peur de ce genre de chose, non ? Si vous avez tous les deux peur et…»
Ye Zhou l’interrompit : « Je n’ai pas peur. »
« C’est bon. Et, Ye Zhou… » Su Yin le dévisagea avec méfiance. « Pourquoi ai-je l’impression que tu n’es pas vraiment excité ? »
Ye Zhou répliqua : « Comment cela pourrait-il être ? J’attendais ce jour depuis longtemps. »
Su Yin n’en crut pas un mot. Ye Zhou ne s’expliqua pas davantage, détourna la tête et fixa calmement la fenêtre.
À onze heures, ils descendirent du bus. Le parc d’attractions venait d’ouvrir, et comme c’était un week-end, une marée de monde l’envahissait.
Tang Dongdong portait un T-shirt blanc en coton, toujours aussi simple et propre. Il sourit à Su Yin en lui faisant signe. Mais lorsqu’il aperçut Ye Zhou à ses côtés, son sourire se figea légèrement.
« Bonjour, je m’appelle Ye Zhou. Nous nous sommes déjà croisés rapidement. »
Magnanime, Ye Zhou lui laissa le temps de l’observer, le regardant droit dans les yeux jusqu’à ce que Tang Dongdong détourne le regard.
Su Yin tira Tang Dongdong par le bras : « Ne t’avais-je pas dit que j’amènerais un ami ? »
Tang Dongdong salua Ye Zhou à contrecœur.
Su Yin recula d’un pas derrière lui, se pencha vers Ye Zhou et murmura : « Il est un peu lent à s’échauffer, et assez froid avec les inconnus. Mais une fois habitué, ça va. »
Ye Zhou répondit avec indifférence : « Cela n’a pas d’importance. » Pour lui, que Tang Dongdong corresponde ou non à l’image qu’il s’en faisait n’avait plus aucune valeur.
La foule se pressait vers les manèges à sensations. Mais Su Yin, malgré les protestations de Tang Dongdong, les entraîna directement vers la maison hantée, bien moins fréquentée.
« Non, non ! » Tout le corps de Tang Dongdong exprimait le refus, mais Su Yin demeura imperturbable et continua à le provoquer avec des mots piquants.
« Un homme adulte qui a peur des fantômes ? Je ris à mort ! Veux-tu que ce soit moi, pauvre femme faible, qui entre à ta place ? Ta conscience ne te tourmentera pas ? »
À ces mots, celui qui tergiversait devant l’entrée se glissa finalement dans la file.
Ye Zhou grimaça. Quelle « femme faible » pouvait se montrer aussi autoritaire ? Il s’approcha et dit : « Laisse tomber. Puisqu’il n’aime pas ça, n’y allons pas. »
À cet instant, Tang Dongdong regarda Ye Zhou comme s’il contemplait Bouddha (NT : comme un sauveur). Pourtant, il ne résista pas à l’insistance de Su Yin et fut traîné de force dans la maison hantée.
Un autre groupe de filles entra avec eux dans l’attraction.
Ye Zhou déplora intérieurement : désormais, les filles étaient vraiment plus courageuses que les garçons. La plupart de celles qui entraient étaient des jeunes filles.
Comme ils étaient les deux seuls hommes de l’équipe, Ye Zhou et Tang Dongdong furent poussés à l’avant.
La plupart des maisons hantées avaient une particularité : elles étaient sombres. Ici, c’était pareil. Non seulement il faisait noir, mais un vent froid soufflait de temps à autre dans le passage, accompagné d’une musique effrayante.
Ye Zhou alluma calmement la lampe de son téléphone. À peine eut-il fait deux pas que quelqu’un agrippa son bras.
À la lumière du téléphone, il distingua le profil de Tang Dongdong. Ye Zhou regarda de nouveau droit devant lui et continua d’avancer.
Soudain, quelque chose heurta son front. Il porta la main à son front et leva son téléphone pour regarder au-dessus de sa tête : une main ensanglantée pendait dans les airs.
À ce moment, l’obscurité fut déchirée par un éclair ; la vive lumière blanche illumina soudain toute la pièce. Puis, aussi brutalement, tout s’éteignit et la salle fut replongée dans les ténèbres.
Ce bref contraste suffit à révéler les décorations intérieures : des mains et des pieds démembrés suspendus au plafond et sur les côtés, ainsi qu’un « cadavre » vêtu de l’uniforme d’un patient.
Après le coup de tonnerre, un cri perça le silence. Comme un signal, toute la maison hantée résonna d’une succession ininterrompue de hurlements de filles.
Ye Zhou ne fut pas effrayé par les accessoires au-dessus de sa tête, mais il sursauta sous les cris perçants. Par la suite, ses oreilles résonnèrent des hurlements tout le long du parcours. À la sortie, il avait encore mal à la tête.
Une fois dehors, tout le monde eut la sensation de renaître après une calamité.
Su Yin prit une profonde inspiration et déclara : « Cool ! »
Ye Zhou, intrigué, demanda : « Tu es entrée dans la maison hantée juste pour crier ? »
« Oui, de temps en temps, je veux me défouler. »
Tang Dongdong, le visage pâle comme la mort, tenait encore le bras de Ye Zhou.
Ye Zhou regarda Su Yin et demanda : « Est-ce qu’il va bien ? »
Su Yin lui lança un regard noir. Comment pouvait-il être si idiot ? Une si bonne occasion, et il n’en profitait pas.
« Je vais acheter de l’eau. » En disant cela, Ye Zhou voulut laisser Tang Dongdong à Su Yin. Mais Su Yin soupira et dit : « J’y vais. »
Ye Zhou escorta Tang Dongdong jusqu’à un banc public. Après s’être calmé un moment, Tang Dongdong se détendit enfin. Avec un visage où se lisait un certain respect, il déclara : « En fait, tu n’as pas eu peur du tout ! »
« Parce que tout est faux. »
« Je sais bien que c’est faux, mais j’ai quand même peur. » Tang Dongdong esquissa un sourire penaud. « Est-ce que ça ne semble pas faible ? »
« Non. Tout le monde a peur de quelque chose. » Ye Zhou montra un petit chien qui passait. «Regarde ce garçon. Il est clairement très grand, mais quand le petit chien s’approche de lui, il se raidit tout entier. »
Tang Dongdong cligna des yeux et sourit. « Tu es la première personne à me le dire. » Ce sourire était le même que celui de sa photo de profil : il avait la gentillesse d’un petit animal, une douceur simple qui le rendait attachant.
Tang Dongdong ne craignait en réalité que la maison hantée ; il n’avait aucune réticence à profiter des autres manèges. Après un premier tour, il n’en eut pas assez.
Il dit avec enthousiasme : « Ye Zhou, retournons-y. »
Su Yin, elle, faillit vomir après les montagnes russes. Elle s’adossa lourdement au dossier du banc et essaya de calmer son cœur affolé. « Allez-y sans moi. Je ne peux pas supporter une deuxième fois ! »
Ye Zhou ne se sentit pas à l’aise de la laisser seule et dit : « Attendons qu’elle se repose, puis nous y retournerons. »
Mais Su Yin le repoussa désespérément et affirma : « Je vais bien. Allez-y tous les deux. »
Ye Zhou répondit : « Pourquoi t’entêter ? Nous ne sommes pas pressés. »
Tang Dongdong renchérit : « Oui, reste ici. Je vais aller acheter quelque chose à boire. »
Après son départ, Su Yin tapota l’épaule de Ye Zhou et lança : « Pas mal, son impression de toi est très bonne. »
Ye Zhou plaisanta : « Je n’ai rien besoin de faire. Mon charme est irrésistible. »
C’était le premier jour de l’ouverture du parc d’attractions, et tous trois passèrent la plupart du temps à faire la queue. L’heure de fermeture était fixée à 17 h 30, et vers 16 heures, Su Yin, les yeux posés sur la grande roue, proposa en chef d’équipe : « Montons dans la grande roue et faisons une pause. »
« Ouais, ouais. » Tang Dongdong donna un petit coup de genou et ajouta : « Cette journée est vraiment épuisante. »
Ye Zhou suivit leur regard et vit l’énorme roue ralentir en tournant dans les airs. « Je ne monterai pas dessus. »
Su Yin le fixa, stupéfaite. « Pourquoi ? C’est la grande roue ! » (NT :Ici, référence implicite au cliché romantique : dans les romances chinoises comme japonaises, la grande roue est souvent associée aux aveux amoureux.)
« D’accord, mais ce n’est pas nécessaire. » Ye Zhou toucha le téléphone dans sa poche et ajouta : « Je reviendrai une prochaine fois. »
Tang Dongdong ricana : « Se pourrait-il, Ye Zhou, que tu aies déjà quelqu’un que tu aimes ? »
Ye Zhou sourit sans le nier.
« Je comprends, je comprends ! » Tang Dongdong tira Su Yin, qui voulait continuer à bavarder, et remarqua : « Mais aujourd’hui était une si bonne occasion. Pourquoi ne l’as-tu pas amené ? »
« Je ne l’ai pas encore conquis. »
Tang Dongdong tapota son épaule et lança : « Bats-toi, frère ! »
« Merci, je le ferai. » À ce moment-là, Ye Zhou sentit enfin un grand poids se lever de son esprit.
Traducteur: Darkia1030
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