« Qingshi, puis-je être ton partenaire de Dao ? »
Les deux errèrent de par le monde, prenant les quatre mers pour foyer.
Plus tard, Song Qingshi sauva par hasard un vieux maître d'épée gravement blessé par son disciple renégat. Ce vieux maître, nommé Mo, était déjà âgé. Après avoir tué ce disciple au comportement indigne, il fut pris d'un profond remords et décida de prendre un nouveau disciple au bon caractère...
Il jeta un œil à Song Qingshi et à Wuhuan : l’un était aveugle, l’autre muet…
Le silence est d’or. L’art de l’épée ne requiert pas la parole, seule l’assiduité et la rigueur comptent.
Sans la moindre hésitation, le vieux maître choisit Song Qingshi. Cet enfant, bien que de petite taille, paraissait obéissant et honnête.
Song Qingshi considéra cela comme un avantage du destin. Il étudia avec ardeur, et en dehors des cours, posait scrupuleusement toutes sortes de questions à l’écrit : Quelle est l’inclinaison exacte d’un coup d’épée oblique ? Quarante-cinq degrés ou trente-cinq ? Lorsqu’on trace un triangle, s’agit-il d’un triangle équilatéral ou oblique ? Quelle est la mesure de la bissectrice ? Quelle est la variation de vitesse lors du changement de trajectoire ? Doit-on d’abord aller vers l’intérieur ou vers l’extérieur ? À quel emplacement ? Combien de secondes à chaque fois ?
Le vieux maître examina la feuille couverte de questions, réfléchit un long moment, puis déclara avec douleur : « Je préfère encore enseigner à l’aveugle. »
Song Qingshi fut alors durement renvoyé par le maître, contraint de retourner à ses recherches sur la cueillette et la préparation des remèdes.
Le vieux maître découvrit alors avec surprise que Wuhuan, bien qu’aveugle, possédait un talent exceptionnel. Une seule démonstration suffisait pour qu’il ne fasse jamais d’erreur, et il savait extrapoler à partir de ce qu’il apprenait. Sa perception était d’une finesse hors du commun, surpassant de loin celle des autres. Le maître, de plus en plus satisfait, en vint à le considérer comme son propre fils et lui transmit l’intégralité de son savoir, espérant qu’il atteigne la véritable Voie du Cœur de l’Épée.
Tel est le but ultime de tout maître de l’épée :
Commencer par la forme, atteindre l’intention, puis forger le cœur de l’épée, briser tous les obstacles et gravir le sommet du Dao de l’épée.
*
Dans la vallée des fleurs de pêcher, les années passèrent.
Wuhuan s’entraîna sans relâche, jour et nuit. Il passa dix années à perfectionner son épée. Song Qingshi resta toujours à ses côtés, consacrant ces dix années à l’alchimie. Grâce au réseau et aux ressources du vieux maître, il rassembla une multitude d’ingrédients et, par tous les moyens, confectionna des pilules rares afin d’ouvrir les méridiens de mortel de Wuhuan, soutenir sa cultivation et accélérer son avancement. Il en retarda ainsi considérablement sa propre progression.
Finalement, Wuhuan parvint à former son Noyau Doré.
Le vieux maître, fou de joie, changea alors son nom en Mo Yuan.
Song Qingshi en resta stupéfait.
« Je ne connais pas la genèse de mon nom d’origine. Si jamais quelqu’un découvre qu’il provient d’un lieu aussi sordide, cela risquerait de souiller la réputation du maître, » déclara Wuhuan, en pleine approbation. « À partir d’aujourd’hui, je souhaite effacer entièrement cette période de ma vie et couper tout lien avec le passé. »
Bien que ce village fût insignifiant, et qu’il n’eût jamais officiellement reçu de clients au Pavillon Tianxiang, cette période demeurait indigne. Et comme sa beauté était frappante, quiconque l’avait vu avait du mal à l’oublier.
À présent qu’il était adulte, ses traits s’étaient affirmés ; il était encore plus séduisant. Même s’il se noircissait le visage pour sortir, il lui arrivait souvent d’attirer les regards de cultivatrices et de cultivateurs cherchant compagnie ou intimité. Il croisait parfois des individus malveillants profitant de sa cécité pour tenter de le forcer. Il transformait alors ces bêtes en cobayes pour ses exercices à l’épée ou ses tests de poison.
S’il ne changeait pas de nom, et que, plus tard, il se faisait un nom dans le monde de l’escrime, cela reviendrait à fournir lui-même des preuves à ses détracteurs. Les rumeurs et les jugements seraient inévitables.
Qui croirait qu’un ancien garçon de joie puisse mener une vie pure et irréprochable ? Il ne ferait qu’attirer les convoitises indésirables, source d’ennuis sans fin.
Song Qingshi comprenait la logique du vieux maître et de Wuhuan, mais il tenta tout de même de résister : ne pourrait-on pas lui choisir un autre nom ?
Bien qu’il ait lu dans les livres les hauts faits du maître d’épée Mo Yuan, et qu’il se trouvait à présent dans une formation gravée à son nom, il avait la vague impression, dans les fragments de mémoire qui lui échappaient, que la fin de Mo Yuan était… la folie ?
Non ! Ce nom portait malheur !
Song Qingshi protesta en écrivant sur des planchettes, mais ses gestes précipités rendaient la communication laborieuse.
Non seulement le vieux maître ne comprit pas, mais il s’irrita : « Tu as quelque chose à redire sur le nom que j’ai donné ? C’est celui de mon fils défunt ! Tu le trouves laid, c’est ça ? »
Song Qingshi, obstiné, brandit ses propositions : Mo Zi, Mo You, Mo Mò, Mo Yu, Mo Xiaohei.
Le vieux maître lui donna une tape sur la tête et gronda : « Autant t’appeler Mo Yu (NT : Paresse) pendant que tu y es ! »
Wuhuan resta longtemps silencieux après avoir lu les noms sur les planchettes, puis déclara prudemment : « Je trouve que Mo Yuan, c’est très bien. »
Cette affaire, tout comme le mutisme de Song Qingshi, semblait faire partie du scénario inaltérable des souvenirs du Maître épéiste Mo Yuan. Quelle que soit sa résistance, cela ne servait à rien. Le nouveau nom de Wuhuan fut donc rapidement adopté.
Bien que Song Qingshi continuait à l’appeler Wuhuan dans son cœur, étant muet, cela n’avait guère d’effet…
Song Qingshi resta mélancolique plusieurs jours. Finalement, il s’efforça de sortir de son abattement…
L’histoire du Maître Épéiste Mo Yuan appartenait déjà à l’Histoire, la tristesse n’y changerait rien. Si ce qu’il vivait relevait bien du souvenir, alors il voulait comprendre comment les choses avaient pu en arriver là, et voir s’il n’était pas possible de changer le destin de Wuhuan dans cet univers illusoire.
Qu’elle fût réelle ou non, il ne voulait pas renoncer à l’espoir d’offrir à Wuhuan un avenir heureux.
*
Un bon cultivateur de l’épée doit affûter sa lame dans le sang de ses ennemis.
Après que le vieux maître d’épée eut achevé sa vie en paix, Song Qingshi accompagna Wuhuan pour quitter la vallée des fleurs de pêcher.
Le monde de la cultivation était sombre et cruel : l’un possédait une beauté sans pareille, l’autre un unique méridien spirituel d’attribut eau — idéal pour servir de fourneau alchimique. Tous deux portaient en eux ce qui attirait les convoitises malsaines. Ils croisèrent sur leur route bien des individus aux intentions sordides — flatteurs ou menteurs, voleurs ou brigands… Toutes les bassesses furent de mise.
L’épée de Wuhuan gagnait en tranchant, son éclat teinté de sang, et sa renommée grandissait à mesure.
De son côté, Song Qingshi rassemblait partout les ingrédients nécessaires à la confection de la pilule Xuantian Taiming. Il avait obtenu l’herbe pourpre spirituelle et la pierre de bodhi, mais l’essence d’une tortue millénaire lui échappait toujours, ce qui le plongeait dans une grande inquiétude.
Wuhuan, désormais rompu à l’usage de sa conscience spirituelle, ne se préoccupait plus de sa cécité. Son tempérament était devenu bien plus enjoué : il plaisantait souvent avec Song Qingshi, s’amusait à pincer ses joues ou son ventre, et le soir, avant de dormir, il le pesait dans ses bras. Si Song Qingshi semblait avoir pris du poids, il était rassuré et satisfait ; s’il semblait plus léger, il s’en inquiétait et le forçait à mieux manger.
Il se souvenait avoir entendu beaucoup de gens, autrefois sur les routes, critiquer le physique de Song Qingshi. Le vieux maître d’épée lui-même disait souvent qu’il était petit, maigre, à l’allure empotée et peu engageante.
Peut-être que… Song Qingshi n’était-il effectivement pas très beau...
Mais quoi qu’il en soit, il l’aimait tel qu’il était ! Il détestait qu’on en dise du mal !
À chaque fois, il s’emportait en silence contre son maître.
Le vieux maître d’épée, au fil du temps, cessa peu à peu d’en parler.
Wuhuan lui-même ne comprenait pas bien les sentiments qu’il éprouvait pour Song Qingshi. Mais ce parfum léger de plante médicinale qui l’accompagnait s’était gravé en son cœur, lié à lui comme un nœud qu’on ne saurait dénouer. Il lui arrivait de penser égoïstement : que Song Qingshi ne soit pas beau, que personne ne l’aime, ce n’était pas plus mal… Ainsi, il pourrait être le seul à l’aimer, le cacher rien que pour lui…
Mais ce n’était pas bien. Se faire traiter de laid, cela blessait le cœur.
Quand un chat devient dodu, tout le monde le trouve adorable. Alors peut-être qu’un humain dodu deviendrait lui aussi mignon ?
Wuhuan s’efforçait donc de préparer les meilleurs mets, dans l’espoir de transformer Song Qingshi en petit homme rondouillard et attendrissant. Malheureusement, le corps de Song Qingshi ne coopérait guère : il avait beau manger, il ne grossissait que très peu. Son corps, bien qu’un peu plus rempli, restait souple, aux formes bien proportionnées. Dormir en le serrant contre soi était très agréable, mais il restait encore loin du niveau de rondeur attendrissant espéré.
On ne savait plus trop depuis quand, mais Song Qingshi avait pris l’habitude de sortir en se couvrant le visage d’un voile ou d’un chapeau de bambou, évitant les foules.
Wuhuan crut qu’il se sentait complexé par son apparence, et s’en inquiéta davantage. Il n’osait pas évoquer ce sujet frontalement. Alors, entre deux séances de pratique à l’épée, il redoubla d’efforts pour nourrir Song Qingshi, préparant mille douceurs et gourmandises, allant même chercher les meilleurs mets dans les villes alentour, l’encourageant à manger toujours davantage — prêt à le poursuivre cuillère à la main, s’il le fallait.
Song Qingshi, comblé et un peu dépassé, caressait son ventre bien rond chaque soir et se disait : « Il y a une faim… qui s’appelle : Wuhuan pense que tu n’as pas assez mangé. »
Au fil de leurs errances, entre cueillettes médicinales et plaisirs culinaires, ils finirent par apprendre où se trouvait la tortue millénaire.
Dans la rivière Yueyan, se trouvait une caverne abritant une antique tortue dont nul ne savait l’âge exact. Mais il semblait que quelque chose clochait dans cette grotte : ceux qui en ressortaient présentaient souvent des troubles mentaux. Wuhuan savait que Song Qingshi préparait depuis longtemps un élixir pour lui rendre la vue, et il désirait ardemment pouvoir un jour contempler clairement la personne la plus précieuse à ses yeux. Tous deux en discutèrent… Song Qingshi, bien que légèrement inquiet, estima d’après l’âge de Wuhuan et les annales historiques concernant Mo Yuan que sa cécité n’était pas liée à cette époque. Il décida donc d’aller tuer la tortue et de récupérer son essence.
Dans l’Histoire, Mo Yuan n’était pas aveugle.
Song Qingshi était donc assez confiant quant à cette expédition.
Ils entrèrent dans l’eau sans encombre, mais furent surpris par deux bêtes aquatiques démoniaques. Dans l’affrontement, l’une fut blessée et, dans sa fureur, souleva un raz-de-marée. Wuhuan fut emporté dans la caverne et disparut. Song Qingshi, empêtré dans les tentacules d’un monstre, ne put intervenir. Rongé par l’angoisse, il libéra sa flamme spectrale, brûlant et empoisonnant l’une des créatures, récupérant au passage sa perle spirituelle d’eau, pour nourrir ses propres méridiens.
Mais ces deux monstres étaient sans doute un couple. La mort de l’un rendit l’autre furieux.
Dans l’eau, la bête démoniaque était presque invisible, ses attaques imprévisibles. Song Qingshi fut malmené jusqu’au crépuscule. Couvert de blessures, il parvint enfin à la repousser et se précipita dans la grotte à la recherche de Wuhuan.
Il le trouva assis là, hébété, couvert de sang, auprès des restes massacrés de la tortue, comme s’il avait perdu l’âme. Song Qingshi en fut saisi d’effroi.
Il s’approcha prudemment et constata que le sang était celui de la tortue, ce qui le rassura un peu.
Il tapa doucement sur la joue de Wuhuan et traça des mots dans sa paume : « Tu vas bien ? »
« Qing… Qingshi ? » Wuhuan sembla émerger d’un cauchemar. Il s’accrocha soudainement à sa main, d’une poigne si forte qu’elle menaçait de lui briser le poignet. « Ma… ma pierre est toujours là… » Sa voix était confuse, haletante, comme s’il suffoquait. Il refusait obstinément de le lâcher.
Song Qingshi, le visage crispé par la douleur, vit que son esprit n’allait pas bien. Il n’osa pas se débattre, de peur d’aggraver sa détresse.
Wuhuan le tira alors contre lui, le serrant avec une telle force qu’il semblait vouloir l’absorber en lui, comme pour le cacher à jamais dans ses entrailles — mais ne sachant comment s’y prendre, il répétait inlassablement ce même geste, les bras tremblants d’émotion.
Song Qingshi avait l'impression que ses côtes allaient se briser tant l'étreinte était forte. La douleur lui faisait monter les larmes aux yeux. Il avait envie de pleurer, mais n'osait pas le faire.
On ne savait combien de temps s'était écoulé lorsque Wuhuan revint enfin peu à peu à lui. Il se rappela soudain comment l’on faisait pour « dévorer ». Il prit le visage de celui qu’il tenait dans ses bras, le frotta doucement contre le sien, huma son odeur, puis posa ses lèvres sur les siennes, entrouvrit les dents, et plongea à l’intérieur, réclamant toujours plus. Qu’il s’agît de sentiment ou de corps, rien ne devait rester, tout devait être pris, tout devait lui appartenir — ainsi seulement pourrait-il être apaisé.
Il avait compris le désir en son cœur, compris la nature de ses sentiments.
Il ressemblait à une bête sauvage devenue folle, avançant toujours plus près : il implorait, convoitait, envahissait, dévorait, s’emparait…
Le jeune garçon se débattit faiblement, puis abandonna toute résistance. Il haletait dans ses bras, reculait pas à pas, cédant à toutes les demandes, livrant presque tout de lui.
« Pardon… » Wuhuan, à l’ultime instant, réalisa que tout cela était bien réel. Il recouvra sa lucidité et, réprimant de justesse ce désir sur le point d’exploser, s’arrêta à temps, avant que l’irréparable ne soit commis. Il rhabilla soigneusement Song Qingshi, s’excusant encore et encore : « Il y avait une formation étrange ici, qui m’a plongé dans un cauchemar illusoire. Je… »
Song Qingshi traça quelques mots dans sa paume : « Qu’as-tu vu dans ce rêve ? »
Wuhuan resta figé un long moment, n’osant se remémorer l’illusion. Ce ne fut qu’au bout d’un long silence qu’il répondit : « Dans le rêve… tu es mort, encore et encore… »
Il s’agissait d’une formation dévoreuse de coeur, qui fouillait les recoins les plus sombres du cœur pour en extraire les peurs les plus profondes. À chaque fois, il rêvait qu’il était tombé amoureux de Song Qingshi. Et chaque fois, il le perdait aussitôt. Partout, il n’y avait que le goût du sang. Les mains qui autrefois lui procuraient de la chaleur devenaient glacées, le souffle s’éteignait. Encore et encore, il tenait dans ses bras un jeune garçon sans vie, avec le sentiment d’avoir tout perdu — que le monde tout entier s’était effondré.
Sa respiration s’accéléra de nouveau. Même s’il savait qu’il ne s’agissait que d’un cauchemar, la souffrance restait insupportable.
Song Qingshi le retint fermement, réfléchit un instant, puis écrivit de nouveau dans sa paume :
« Réfléchis : comment as-tu découvert la faille ? »
« Dans le cauchemar, il n’y avait pas ton parfum d’herbes médicinales sur toi. » Wuhuan se souvint enfin de l’anomalie, et retrouva pleinement sa conscience. Il enfouit sa tête dans l’épaule de Song Qingshi, serra avec force sa main chaude, humant ce parfum léger qui lui était si familier. En sanglotant, il murmura : « C’est ainsi que j’ai su que ce n’était pas toi… que tu étais encore à mes côtés… »
Song Qingshi savait que Wuhuan n’aimait pas qu’on voie sa vulnérabilité. Il ne baissa donc pas la tête pour le regarder. Il se contenta de lui tapoter l’épaule doucement en signe de réconfort, puis, usant de sa force spirituelle, il apaisa son esprit troublé et stabilisa ses émotions.
Wuhuan répétait inlassablement : « Tu es encore là… »
Song Qingshi le serra doucement dans ses bras.
Longtemps après, Wuhuan finit enfin par se calmer…
Il releva la tête, gêné, les yeux rougis. Il plaça dans la main de Song Qingshi une perle millénaire de tortue, puis, avec hésitation, demanda : « C’est le dernier ingrédient de la pilule Xuantian Taiming. Avec cela… pourrai-je enfin te voir ? »
Song Qingshi acquiesça d’un signe de tête.
« Qing… Qingshi… si je retrouve la vue, je ne serai plus aveugle… Je ne serai plus un fardeau. Je ferai de mon mieux pour devenir meilleur. Alors… pourrai-je t’aimer ? » Wuhuan avait longuement mûri ses mots. D’ordinaire plutôt éloquent, il ne parvenait à trouver meilleure formulation.
Finalement, avec une extrême prudence, il demanda : « Qing… Qingshi, puis-je devenir ton compagnon de Dao ? »
Dans la frénésie de tout à l’heure, il avait laissé éclater sa nature dominatrice. Il ne pouvait plus se faire passer pour un agneau.
Il ne savait pas si le jeune garçon accepterait de le supporter ainsi.
« Ne me crains pas… ne m’abandonne pas non plus », dit doucement Wuhuan, la tête baissée. « Si… si tu ne veux pas, nous pouvons rester comme maintenant… »
Il était prêt à réprimer tout ce qu’il était.
Tant que le jeune garçon restait à ses côtés, il était prêt à tout.
Song Qingshi attrapa doucement sa main, et y écrivit : « J’accepte. »
À cet instant, Wuhuan eut l’impression que le cauchemar s’était dissipé. Le monde entier s’illuminait.
Traduction: Darkia1030
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