The Stand-in Fell Into Unemployment Crisis - Chapitre 29
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Plus le remplaçant essayait de saisir le temps, plus il filait rapidement. En un clin d'œil, il ne resta qu'une semaine.
Le remplaçant se répétait sans cesse : "Je suis un travailleur acharné, tant que j'ai de l'argent, je me fiche de tout."
Pourtant, en regardant le président, il se rendait compte qu'il devenait de plus en plus attaché à lui. Il n'était pas en forme ; un jour, il fit une erreur devant le vieux professeur et se fit engueuler. Le vieux professeur dit : "Tu ne veux plus travailler ?"
Le remplaçant baissa la tête sous les reproches, le vieux professeur ajouta : "Tu n'as fait aucun progrès ! Au début, c'est Z qui a insisté pour que je te laisse venir, avec ton attitude actuelle, comment peux-tu lui faire honneur ?"
Le vieux professeur, en parlant, jeta plusieurs lettres sur la table, demandant au remplaçant de les lire lui-même. C'étaient toutes des lettres manuscrites par le président. Le vieux professeur n'avait jamais mentionné le président devant le remplaçant, c'est en lisant ces lettres qu'il apprit que le vieux professeur était l'oncle du président.
Dans ces lettres, le président implorait humblement son oncle de prendre ce jeune étudiant et énumérait toutes les qualités du remplaçant. Le président écrivait : "Il vient d'un milieu modeste, mais il n'a jamais abandonné, il a toujours travaillé dur pour apprendre. J'admire profondément son esprit et j'espère qu'il pourra s'améliorer. Il est capable de supporter toutes sortes de difficultés, il peut certainement devenir un étudiant qui te rendra fier."
Le remplaçant ne se souvenait pas comment il quitta l'école ce jour-là. Le soir, le président prépara avec enthousiasme ses bagages pour le voyage à l'étranger. "C'est la première fois que je suis aussi excité à l'idée de partir à l'étranger."
Le président se tourna vers le remplaçant, "Tes bagages sont-ils prêts ?"
Le remplaçant répondit : "Oui." Il les avait vraiment préparés, il avait même préparé ses affaires pour quitter cette maison.
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Le dernier jour. Le remplaçant avait devant lui deux billets d'avion, un acheté par le président et l'autre par la mère de celui-ci.
Le président, occupé à régler les affaires pour leur voyage, travailla tard le soir, disant qu'ils se retrouveraient directement à l'aéroport le lendemain. Le remplaçant n'a appris cette nouvelle que le soir, il réalisa que leur dernière rencontre avait été ce matin même. Ils n'avaient même pas eu l'occasion de dire au revoir correctement, comment cela pouvait-il se terminer ainsi ?
Le remplaçant resta assis un moment, puis décida de partir immédiatement. Soudain, son téléphone sonna, c'était Clair de Lune blanc.
"Vous partez demain, n'est-ce pas ?" dit Clair de Lune blanc, "Il y a une surprise qui vous attend là-bas, soyez impatients."
Le remplaçant demanda : "Tu vas aussi y aller ?"
Clair de Lune blanc répondit déçue : "Tu as deviné ? Je voulais vous surprendre."
Le remplaçant ne s'attendait pas à ce que Clair de Lune blanc veuille aussi y aller, une lueur d'espoir naquit dans son cœur. Si le président rencontrait Clair de Lune blanc là-bas, peut-être que leur ancienne relation pourrait renaître, alors le président ne serait pas triste à cause de leur séparation... Quand le remplaçant y pensa, il se mit à sourire.
"Penser à l'opportunité de voir du pays à l'extérieur te rend si heureux ?" Clair de Lune blanc sourit, "Z, était comme toi, ce jour-là, quand il a parlé de voyager avec toi, son ton était différent de d'habitude, c'était la première fois que je voyais son vrai visage."
Clair de Lune blanc ajouta : "Vous devez être ensemble, il a toujours manqué d'amour depuis son enfance, il a enfin quelqu'un qui l'aime."
Le président et le remplaçant ne parlaient pas souvent de leur passé ensemble, le remplaçant pensait que le président avait grandi dans une famille aisée et qu'il avait dû être épanoui.
Bien qu’il ne soit plus concerné par le président à l'avenir, il ne put s'empêcher de demander. "Qu'est-ce qui ne va pas avec lui ?"
"Tu ne sais pas ?" Clair de Lune blanc était surpris, "Bon, peut-être qu'il ne veut pas en parler... Je ne devrais pas dire ça, mais tu devrais peut-être avoir une idée générale."
Clair de Lune blanc finit par raconter. Le père du président et sa mère avaient fait un mariage d'affaires, sans beaucoup d'amour, ils se disputaient souvent, finalement, ils se sont séparés quand le président était à l'école primaire, il est allé avec son père.
Et son père était violent.
C'était le côté sombre d'une famille riche, personne ne pouvait intervenir, aucun des domestiques de la maison n'osait parler, il ne lui était pas permis de contacter sa mère non plus.
Lorsqu'il devait rencontrer sa mère, il était habillé impeccablement, ses blessures cachées sous ses vêtements. Ce n'est qu'au lycée qu'il a pu se défendre, qu'il a finalement réussi à s'en sortir.
C'est à ce moment-là que Clair de Lune blanc l'a hébergé pendant quelques jours, l'encourageant à aller chez sa mère, mettant ainsi fin à cette période sombre. C'était dommage que sa mère soit également quelqu'un qui ne savait pas exprimer ses sentiments, elle était stricte, et le président n’avait pas pu trouver de compensation chez sa mère.
"Tu pleures ?" Clair de Lune blanc était gêné, "Je regrette de te l'avoir dit."
"Je ne pleure pas." murmura le remplaçant.
"C'est bien de ne pas pleurer, tant que tu l'aimes, il est tellement heureux, il a enfin trouvé quelqu'un qui l'aime."
Après avoir raccroché, le remplaçant a été submergé par les larmes.
Il était rare qu'il pleure, rien ne pouvait ébranler le cœur d'un travailleur à temps partiel dévoué.
Pourtant, les larmes coulaient. Il ne savait pas que le président avait enduré de telles épreuves, et que son rêve de devenir un chiot était si sincère et humble.
Il admit qu'il aimait beaucoup le président.
Était-il pour autant capable de faire le bonheur du Président ?
Traduction: Darkia1030
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