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Arrivé à la maison le soir, le président observa la réaction du remplaçant et vit qu’il les servait comme d'habitude, lui et Clair de Lune blanc, sans montrer de différence particulière.

Après avoir fini les tâches ménagères, le remplaçant se retira dans sa chambre, suivi par le président.

Le remplaçant était sur le point de commencer à étudier lorsque le président tapota le lit, l'invitant à s'y installer. Le remplaçant n'eut d'autre choix que de s’isntaller sur le lit.

Le président, qui autrefois aimait se lancer immédiatement dans l'action dès qu'il arrivait, semblait désormais préférer simplement discuter en le tenant dans ses bras. Le remplaçant avait parfois pensé que le président ne se sentait pas bien, mais se faire tenir ainsi n'était pas désagréable, alors il ne se posait plus trop de questions.

Le président s’allongea sur le lit avec le remplaçant, et ils commencèrent à bavarder.

" L’examen a lieu dans deux semaines. Comment se passe ta préparation ?"

"Avec toi et Monsieur X pour m'enseigner, je ne devrais pas avoir de problèmes."

"À chaque phrase, tu l'appelles 'M. X' d'une manière si intime."

"Tu ne vas pas le rejoindre ?" demanda-t-il.

Le président était légèrement contrarié. Ce petit remplaçant, dans ses bras, pensait à un autre homme ? "Pourquoi devrais-je le rejoindre ? Pourquoi lui es-tu si gentil ?" demanda le président.

"Parce qu'il est l'homme que tu aimes le plus," expliqua le remplaçant.

"Et tu ne te sens pas mal à l'aise ?" demanda le président.

"Pourquoi devrais-je me sentir mal à l'aise ?" répondit le remplaçant.

"Parce que j'aime quelqu'un d'autre," mentionna le président.

"Si tu n'aimais personne d'autre, comment pourrais-je avoir un emploi ?" répliqua le remplaçant.

Oui, c'est parce qu'il aimait Lune Blanche qu'il avait engagé un remplaçant. Mais auparavant, partager un lit avec la Lune Blanche lui faisait battre le cœur à tout rompre. Maintenant, être avec Lune Blanche lui donnait simplement l'impression d'être avec un vieil ami.

Il réalisa soudain qu'il n'avait pas pensé à "j'aime la Lune Blanche" depuis longtemps.

 

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Le jour de l'examen, le président accompagna personnellement le remplaçant jusqu'au centre d'examen.

En le regardant partir, Lune Blanche remarqua : "Enfin, il peut aller passer son examen. Je n'aurai plus à voir ces questions de maternelle."

Le président regarda silencieusement celui qui aurait dû retourner travailler depuis longtemps, mais qui avait trouvé toutes sortes d'excuses pour rester jusqu'à ce que le remplaçant ait terminé son examen.

Assis dans la voiture, ils regardaient les candidats se diriger vers le centre d'examen.

Lune Blanche critiquait chacun des candidats, disant que l'un avait l'air de ne pas avoir étudié et que l'autre ne semblait pas apte à apprendre. Finalement, il conclut que, par comparaison, le remplaçant pourrait certainement réussir.

"Tu ne parlais pas autant avant," nota le président.

"Et toi, tu étais comment ?" répondit Lune Blanche. "Tu n'étais pas aussi attentionné avant."

Le président ne dit rien.

Lune Blanche continua : "Nous devrions le promouvoir à l'avenir. Avec son esprit d'initiative et son sens des responsabilités, il serait un assistant précieux."

Le président resta silencieux.

Lune Blanche ajouta : "Bien sûr, à condition que tu ne le laisses plus être ton 'assistant'."

Entendant cela, le président leva enfin les yeux vers Lune Blanche. Ce dernier sourit : "Si tu l'aimes, tu devrais le poursuivre sérieusement. Nous avons un certain âge, il est temps de se poser. Je le trouve bien. Attentionné et doux, et surtout, tu l'aimes,"

Le président murmura. "Quand est-ce que j’ai commencé à l'aimer ?"

Lune Blanche remarqua. "Tu le sais au fond de toi,". Il tapota l'épaule du président et dit sérieusement : "Il mérite ton amour, et tu mérites une relation sérieuse. Mon frère, je te soutiens."

À ce moment-là, le président réalisa qu'il avait vraiment laissé derrière lui son passé.

"D'accord."

 

Traduction: Darkia1030