The Stand-in Fell Into Unemployment Crisis - Chapitre 11

 

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Clair de Lune blanc percevait un sentiment de crise, et décida qu'il ne pouvait plus continuer ainsi.

Ainsi, le jour programmé de son départ, Clair de Lune blanc déclara : " J'ai une surprise pour toi! J’ai décidé de rester deux semaines de plus !"

Silence.

Le Président n'a pas montré l'expression surprise qu'il espérait, mais a simplement levé légèrement les sourcils, jetant un regard vers le remplaçant à côté.

Clair de Lune blanc : …

Le Président : Laisse-moi voir à quel point le petit remplaçant est jaloux.

Le remplaçant : Hé, ce n'est pas facile de servir deux personnes en même temps, tu sais ?

 

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Le remplaçant avait toujours eu un bon esprit de service, mais ces deux derniers jours, il a commencé à ressentir une certaine irritation.

Il se tenait dans l'ombre, essuyant le sol tout en regardant Clair de Lune blanc et le Président bavarder joyeusement. Il ressentait un sentiment étrange au fond de son cœur, le poussant à regarder le Président avec des yeux ardents.

Plus il regardait le Président, plus celui-ci parlait longuement avec Clair de Lune blanc, sans même jeter un regard au remplaçant.

C'est ainsi que se goûte la jalousie ? Pourquoi cet homme peut-il monopoliser le Président… Le cœur du remplaçant se serrait avec une douleur poignante.

Après que le Président l'ait finalement appelé, le remplaçant s'est déplacé rapidement devant le Président, le regardant avec intensité.

Le Président, avec indifférence : "Pourquoi restes-tu là à ne rien faire ? Va préparer un café pour M. X."

Le remplaçant s'est senti brisé en morceaux en un instant, partant tristement.

Le Président jubilait.

Clair de Lune blanc regardait les deux personnes se chamailler avec un sourire en coin.

 

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Dans la cuisine, le remplaçant préparait le café avec tristesse. Soudain, il ressentit une chaleur derrière lui, et quelqu'un s'approcha.

Le remplaçant s'exclama joyeusement : "Chef, vous êtes enfin là !"

En voyant le remplaçant rayonner de joie en le voyant, le président, intérieurement ravi, feignit l'indifférence en disant : "Qui t'a permis de sourire ?"

Le remplaçant cessa immédiatement de sourire mais cligna des yeux en direction du président.

Le président le regarda froidement. Le remplaçant tendit la main pour toucher la main du président, mais celui-ci la retira brusquement en criant : "Il n'y a aucune règle pour cela. Qui t'a permis de me toucher ?"

Le remplaçant s'excusa, mais le président s'éloigna immédiatement.

Le président réalisa que pour quelqu'un comme ce petit remplaçant, le faire aimer puis le repousser était une stratégie réussie ! Il allait lui faire connaître les sentiments de jalousie et de chagrin !

Il devrait ignorer soigneusement ce petit remplaçant pendant quelques jours...

Cette nuit-là, le président entra dans la chambre du remplaçant dans l'obscurité.

 

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Dès que le président ouvrit la porte, quelqu'un se jeta dans ses bras.

Remplaçant : "Tu es venu."

Le président ricana.

Remplaçant : "Allez, faisons l'exercice !"

Président : "Implore-moi."

Remplaçant : "S'il te plaît."

Le président retroussa les lèvres et ricana : "Prends soin de moi d'abord..."

Le méchant président capitaliste avait déjà pris sa décision et allait faire jouer le rôle du remplaçant jusqu'à la fin de ses jours. Il utiliserait sa fierté et sa maîtrise de soi pour faire travailler le remplaçant en heures supplémentaires pendant trois heures !

Avant qu'il ait pu finir de parler, le remplaçant se retourna immédiatement et détacha sa ceinture en une seconde.

Cinq minutes plus tard, le président était assis, abasourdi, tandis que le remplaçant ramassait la théière et en avalait une gorgée directement. Il s'essuya la bouche et dit : "Allez, faisons la question d'examen!"

Le président n'aurait jamais imaginé que sa fierté et sa maîtrise de soi seraient supplantées par le désir de connaissance du remplaçant.

 

Traduction: Darkia1030