ROAMS - Chapitre 15 – Petit pain au lapin cuit à la vapeur
« Ouin… »
Le petit Qiu XiaoHai, puni, pleura jusqu’à ce que tout son visage devînt rouge. Il avait l’air extrêmement pitoyable, mais il s’accrochait toujours au cou de Qiu Qian, refusant obstinément de le lâcher.
À la fin, Qiu Qian restait toujours un père. Il frappa jusqu’à ce que son cœur s’adoucisse, mais sa bouche ne perdit rien de sa dureté. « On dirait que tu veux vraiment que je t’attache une laisse autour du cou. Fais-moi confiance, je le ferai. Combien de fois t’es-tu enfui maintenant, dis-moi ! »
« Wuwu… » Qiu XiaoHai pleura misérablement en se frottant la tête contre celle de Qiu Qian. « … Trois fois. »
« Idiot ! C’est la cinquième fois ! » Qiu Qian ajouta quelques claques supplémentaires sur les fesses de Qiu XiaoHai. « Si tu t’enfuis encore, retiens bien mes paroles : je ne viendrai pas te chercher. Tu pourras courir où bon te semblera et voir si je m’en soucie ! »
Bai Lang observa la scène en silence. C’était une facette de Qiu Qian qu’il n’avait jamais vue auparavant. Il se retourna et se dirigea vers la cuisine pour verser un verre d’eau tiède. Qiu XiaoHai avait pleuré jusqu’à rendre sa voix rauque et, ayant mangé une crêpe auparavant, il devait probablement avoir soif. De cette manière, Bai Lang pourrait aussi éviter d’écouter ce qu’il n’aurait peut-être pas dû entendre.
Qiu XiaoHai hoqueta avant de murmurer d’une voix pitoyable : « … Je ne m’enfuirai plus. Je veux juste être avec papa… »
« Ne t’ai-je pas dit que ce n’était pas pratique ? Je ne suis pas souvent là », répliqua Qiu Qian en fronçant les sourcils. « Est-ce que je ne retourne pas toujours te voir ? Je signe aussi tes devoirs tous les jours. »
« Mais, mais je ne te vois jamais, ah. À chaque fois, c’est quand je dors. » Les larmes de Qiu XiaoHai coulaient sans interruption.
« Petit ancêtre, tu ne peux pas me reprocher ton sommeil, ah », répondit Qiu Qian avec exaspération. « Je me demande parfois si j’ai donné naissance à un cochon. Comment se fait-il que tu dormes à chaque fois ? »
« Je… je ne suis pas un cochon ! C’est seulement parce que je bois la soupe que je m’endors», protesta Qiu XiaoHai, si anxieux qu’il balbutia. « Je n’aime pas en boire non plus. Peux-tu dire à tante Yang de ne plus m’en faire boire ? »
Le visage de Qiu Qian s’assombrit, et il ricana froidement. « Tante Yang se donne beaucoup de mal pour te préparer de la soupe tous les jours, et toi, tu oses dire que tu n’aimes pas ça ? Es-tu une sorte de jeune maître ? Moi, ton père, je n’ai jamais eu ce genre de luxe. Si tu ne la bois pas, je vais te frapper à nouveau. »
Mais Qiu XiaoHai avait la peau épaisse et il ne craignait pas d’être frappé. Il leva la tête et déclara d’une voix forte : « Si papa me laisse vivre avec lui, je la boirai ! »
Ce sujet épineux refit surface. Qiu Qian, excédé, se leva brusquement. « Ça suffit, rentrons à la maison. Quoi qu’il en soit, je pars bientôt à l’étranger. Alors si tu veux encore t’enfuir, vas-y, cours où tu veux ! Personne ne fera attention à toi. »
À cet instant, Bai Lang sortit de la cuisine en tenant le verre. Il aperçut Qiu Qian qui soulevait un Qiu XiaoHai hurlant : « Je ne veux pas ! Je veux venir avec toi ! » Bai Lang tendit calmement le verre.
« Bois ça avant de partir. Il va probablement crier encore plus fort après. » dit Bai Lang.
Qiu Qian prit le verre en soupirant. « Tu aurais des bouchons d’oreilles ? Prête-m’en une paire. »
Le petit Qiu XiaoHai, qui hurlait encore une seconde auparavant, s’arrêta net. Il fixa le verre, puis désigna soudainement Bai Lang du doigt avant de déclarer à Qiu Qian : « Et si je restais ici avec Jiang XinCheng ? Il peut m’aider à faire mes devoirs. Moi, j’attendrai ici que papa rentre à la maison ! D’accord ? D’accord ? D’accord ? »
Qiu Qian remarqua : « Quelle différence cela fait-il ? Si tu m’attends, n’est-ce pas la même chose, peu importe où tu es ? »
« Moi, j’aime Jiang XinCheng, ah. Ah Zan habite aussi à côté. Je peux aller le trouver pour jouer ! » Le poing de Qiu XiaoHai agrippa fermement le col de Qiu Qian.
Qiu Qian observa Bai Lang, qui ne montra aucune réaction. Il se retourna soudainement et demanda à son fils : « Si je te laisse vivre ici, alors tu ne t’enfuiras plus ? »
Les yeux de Qiu XiaoHai s’illuminèrent. Il acquiesça vigoureusement. « Mn ! Je ne m’enfuirai plus ! J’attendrai ici bien sagement jusqu’à ce que papa rentre à la maison. »
« Attendez une minute. » Il était temps pour Bai Lang de sentir que quelque chose clochait. « Je ne peux pas m’occuper de lui. Je n’ai pas le temps. »
Qiu Qian le fixa avec une expression qui semblait dire : "C’est bien ta faute si tu n’as pas parlé plus tôt." Il haussa un sourcil et le rassura : « Ne t’inquiète pas. Ce n’est que pour ces quelques jours pendant que je suis à l’étranger. Er Hong t’aidera à t’en occuper. » Après avoir parlé, comme s’il venait de clore la discussion, il tendit le verre à Qiu XiaoHai. « Tiens, bois de l’eau. »
Qiu XiaoHai l’accepta immédiatement, buvota en faisant un bruit [glou-glou], puis fit claquer ses lèvres. « Est-ce qu’il reste de la crêpe ? Je n’ai pas fini de la manger. »
« … » Bai Lang ne put que récupérer silencieusement le verre.
*
Une fois les choses réglées, cette nuit-là, Hong Hong apporta les bagages de Qiu XiaoHai.
L’appartement luxueux comprenait à l’origine quatre pièces et trois espaces de vie. Ce n’était pas un problème de faire de la place pour un enfant. Cependant, Bai Lang, soucieux de l’importance d’un bon environnement pour l’éducation d’un enfant, proposa de dormir dans le salon pour la nuit. Mais Qiu Qian l’arrêta en riant bruyamment.
Après avoir passé beaucoup de temps à endormir Qiu XiaoHai, encore trop excité, Qiu Qian verrouilla la porte. Il traîna immédiatement Bai Lang vers le lit et ‘occupa de lui plusieurs fois. Les situations les plus gênantes créent parfois les circonstances les plus excitantes, et Qiu Qian n’échappait pas à cette règle. Cette nuit-là, il se montra plus passionné que jamais.
Heureusement, Bai Lang s’était reposé toute la journée. Il parvint à survivre à ces assauts répétés. Mais alors qu’il sombrait dans un sommeil somnolent, il se rappela de poser quelques questions.
« Tu pars demain ? »
Qiu Qian se pressa étroitement contre le dos nu de Bai Lang et répondit d’un ton paresseux : « Mn. »
Bai Lang ferma les yeux, cherchant le repos. « Y aura-t-il quelqu’un qui viendra chercher ton fils ? »
« Que veux-tu dire ? »
« Si quelqu’un vient le chercher, dois-je le lui confier ou pas ? »
Qiu Qian rit doucement. « Si tu as une question, pose-la directement, ne tourne pas autour du pot. »
Bai Lang soupira. « … Où est sa mère ? »
Qiu Qian répondit en mordant doucement l’épaule de Bai Lang, comme une sorte de récompense : « Elle s’est enfuie. »
« XiaoHai l’a-t-il rencontrée ? »
« Il n’en garde aucun souvenir. À l’époque, il n’était même pas sevré. Alors ne le donne pas, peu importe qui viendra. »
Bai Lang voulait simplement clarifier un point concernant la sécurité. « Alors, tante Yang est ? »
« Juste la nounou, » répondit Qiu Qian en retournant Bai Lang. Il ne put s’empêcher d’afficher un air satisfait. « Est-ce que tu es en train d’enquêter sur moi, petit lapin blanc ? »
« Me laisseras-tu enquêter ? » Bai Lang esquissa un sourire.
« Ne suis-je pas complètement nu, à attendre que tu enquêtes ? »
Qiu Qian rit doucement, puis, soudain, il avança et entama une nouvelle série d'exercices.
Bai Lang se dit qu’il avait définitivement posé la mauvaise question, ce qui expliquait pourquoi il était "puni".
*
Le lendemain, Qiu Qian emmena d’abord Qiu XiaoHai à la maternelle. Ce dernier sautillait et bondissait joyeusement. Ensuite, il partit pour l’aéroport. Quant à sa destination, Bai Lang n’en savait rien. Qiu Qian n’avait rien précisé, et Bai Lang n’avait pas posé de questions. Tant qu’il restait joignable au téléphone, cela suffisait.
Après avoir renvoyé ces deux tornades, Bai Lang se tint debout dans la maison redevenue enfin calme et poussa un long soupir. Ce matin-là avait été ponctué de cris pour se réveiller, se brosser les dents, mettre ses vêtements et manger. Il avait même dû vérifier si XiaoHai était allé aux toilettes… En réalisant qu’il allait devoir vivre ainsi pendant plus de dix jours, Bai Lang ressentit une légère douleur dans le dos et un début de migraine.
Cependant, en comparaison, prendre soin de Qiu XiaoHai l’empêcherait probablement de se sentir seul ou triste pendant la fête de la mi-automne (NT : une fête familiale importante).
Bai Lang n’eut même pas le temps de penser à cette boîte de gâteaux de lune. La veille au soir, le regard de Qiu XiaoHai s’était fixé dessus avec une telle intensité que Bai Lang n’avait eu d’autre choix que d’ouvrir la boîte. Mais à peine l’eut-il ouverte qu’il remarqua que la date de péremption était dépassée. Sans perdre un instant, il la jeta immédiatement pour éviter que Qiu XiaoHai n’en mange. Et ensuite, d’une manière ou d’une autre, Bai Lang n’était même pas certain de la manière dont cela s’était passé, mais aujourd’hui, il avait dû utiliser des petits pains en forme de lapins cuits à la vapeur pour "rembourser" ce petit jeune maître. Quant à savoir comment il en était arrivé là, Bai Lang ne s’en souvenait pas très bien non plus.
De manière inattendue, le généreux mécène Qiu Qian semblait comprendre les difficultés d’être nounou. Avant de partir, il exprima qu’il y aurait une grande récompense et, en conséquence, transféra une grosse somme d’argent sur la carte de Bai Lang pour le remercier.
C’est à ce moment-là que Bai Lang comprit que l’argent déposé sur la carte n’était pas destiné aux dépenses du ménage, mais qu’il s’agissait d’un "cadeau" de Qiu Qian. Car ce matin-là, ne lui avait-il pas dit qu’il avait déjà dépensé les cinq millions de dollars et qu’il avait besoin d’argent ?
Bai Lang resta silencieux pendant un long moment. À l'origine, il voulait rejeter l'argent, mais en pensant aux difficultés financières imminentes auxquelles En dehors de l'or et du jade serait confronté, il serra les dents et, sous le regard difficile à interpréter de Qiu Qian, il accepta la somme avec un remerciement. Ce n'était pas si grave d'être considéré comme un chercheur d'or. Après tout, l'estime que Qiu Qian avait pour lui ne devait pas être très élevée, alors il était inutile d'en faire tout un plat.
Ainsi, dès le lendemain du départ de Qiu Qian, Bai Lang décida de se pencher sur ses finances.
Selon ce que Zhu Kuan lui avait révélé dans sa vie précédente, les problèmes financiers du film étaient apparus lorsque l’entreprise textile d’un ami avait rencontré des difficultés, tarissant ainsi les fonds. Bai Lang ne put s’empêcher de réfléchir : qu’est-ce qui, à cette période, aurait pu affecter les finances d’une entreprise textile ? Une catastrophe naturelle ? Un sabotage ? Ou encore un accident quelconque ? Cependant, ces événements, survenus il y a une dizaine d’années et sans lien direct avec lui, demeuraient un mystère.
Sa seule option restait donc de trouver lui-même des fonds. Bai Lang fit ses calculs. En combinant l’argent présent sur la carte de Qiu Qian, ses propres revenus tirés de contrats, ainsi que les récents emplois qu’il avait obtenus, y compris celui avec UNI, il arrivait à environ 1,5 million. Et plus de la moitié de cette somme provenait de Qiu Qian.
Pour une personne ordinaire, ce montant était suffisant pour vivre confortablement pendant quelques années. Cependant, s’il voulait financer un film, cette somme était aussi utile qu’un cure-dent. De plus, le temps lui manquait cruellement. Bai Lang savait, grâce à ses souvenirs dix ans plus tard, quelles actions deviendraient profitables. Mais ces informations ne pouvaient pas lui servir pour faire fortune en seulement quelques mois. Il avait besoin d’une méthode rapide pour multiplier ses 1,5 million. C’était la seule solution pour venir en aide à Zhu Kuan.
Déterminé, Bai Lang se tourna vers Internet et explora divers sites d’informations, y compris à l’étranger. Pourtant, il ne trouva aucune piste concluante.
En matière d’investissement, Bai Lang se sentait véritablement perdu. À l’université, il avait choisi les langues étrangères comme spécialité, suivant les conseils de Bai Li, qui lui avait assuré qu’une maîtrise d’une langue étrangère lui garantirait un bon emploi. Cependant, cette prédiction s’était révélée totalement fausse. À cette époque, de nombreuses personnes parlaient des langues étrangères sans même passer par l’université. Si le hasard ne l’avait pas mené à une carrière d’acteur, Bai Lang ne savait vraiment pas s’il aurait été capable de trouver un emploi après l’obtention de son diplôme. Tout au plus, il aurait pu devenir secrétaire ou traducteur.
Traducteur… hein, traduire ?!
Soudain, une idée frappa Bai Lang. Il se rappela qu’à cette époque, une série de livres du pays G était devenue un véritable phénomène mondial. Par la suite, ces livres furent traduits dans de nombreuses langues, devinrent des best-sellers pendant des années et inspirèrent même un film à succès. L’auteur de cette série, qui n’avait écrit aucune autre œuvre, était un modeste employé de la poste. Il devint célèbre de façon totalement inattendue, si bien que l’éditeur du livre, lors d’interviews ultérieures, souriait toujours en affirmant qu’il avait eu l’impression de décrocher le jackpot.
Ce vent de popularité traîna pendant quelques mois avant de souffler sur la Chine. Ainsi, les maisons d’édition tardèrent à essayer d’acheter les droits d’auteur de cette série. À cette époque, ces livres étaient déjà devenus si éclatants que les éditeurs n’eurent d’autre choix que de négocier une somme élevée pour obtenir les droits. Bai Lang se souvenait vaguement des discussions animées sur Internet ; à l’époque, il passait beaucoup de temps chez lui à cause d’un scandale, ce qui lui avait permis de lire attentivement cette série de livres.
En y repensant, le cœur de Bai Lang bondit. Il se précipita immédiatement sur le site de l’éditeur du pays G, le premier à avoir publié la série et à en détenir les droits d’auteur. En parcourant le site, il découvrit que le premier livre de cette série figurait dans la promotion des nouveaux livres du mois prochain.
Cela signifiait que cette série existait encore et que la période de sa popularité n’était pas encore arrivée. Le moment ne pouvait être mieux choisi…
Bai Lang sentit une vague d’excitation l’envahir. C’était comme tomber dans un lit et sentir quelqu’un glisser un oreiller sous sa tête. Cette opportunité semblait si parfaite qu’il en avait presque le cuir chevelu engourdi.
Cependant, après réflexion, une question le freina : il était un étranger dans le monde de l’édition. Même s’il parvenait à acheter les droits d’auteur dans l’idée de les revendre plus tard, il n’avait aucune certitude sur les gains réels qu’il pourrait en tirer. Si la série n’était célèbre qu’en apparence mais ne rapportait pas d’argent, son investissement de 1,5 million ne deviendrait-il pas complètement inutile ?
Le doigt de Bai Lang resta figé sur la souris. Son esprit hésitait, envahi par le doute. Il ferma alors le site web et continua à parcourir d’autres actualités.
Mais après de longues recherches infructueuses, une évidence s’imposa à lui : il était un outsider dans tous les autres domaines également. Il n’avait aucune connaissance spécialisée ni aucun contact utile. En dehors de son métier d’acteur, il ne possédait aucune autre compétence exploitable. S’il devait investir à l’aveugle, alors pourquoi pas dans ce domaine-ci ? Finalement, dans un élan d’impulsion, Bai Lang rouvrit le site et rédigea un e-mail.
Une fois l’e-mail envoyé, il sentit ses mains moites. Il se leva pour boire un verre d’eau froide afin de calmer ses nerfs. Peu après, il appela Fang Hua.
Dans le cercle du divertissement, les droits d’auteur étaient un sujet important. Il était donc certain que Total Entertainment aurait une certaine expertise dans ce domaine. Bai Lang ne voyait aucun inconvénient à partager cette opportunité avec eux, à condition de pouvoir faire fructifier autant que possible son 1,5 million.
Comme prévu, la première réaction de Fang Hua fut de le réprimander, lui demandant de laisser tomber les affaires et de se concentrer sur son jeu d’acteur. Cependant, elle finit par lui dire de passer à la société dans quelques jours. Elle organiserait une réunion pour discuter de ce projet. Impuissant mais amusé, Bai Lang ne put s’empêcher de rire. Il savait parfaitement à qui il devait ce traitement privilégié.
Après cet appel, Bai Lang s’obligea à se recentrer. Il relut attentivement son scénario et compléta ses exercices quotidiens. Peu après, Hong Hong l’appela pour lui rappeler qu’il était presque l’heure d’aller chercher Qiu XiaoHai à l’école.
Bai Lang savait conduire, mais, par précaution pour la sécurité de l’enfant, il préféra accepter l’offre de Hong Hong de l’accompagner. Bien sûr, il aurait pu demander à Hong Hong d’aller seul chercher Qiu XiaoHai, car ce dernier le connaissait déjà. Cependant, en repensant au regard confiant de l’enfant, Bai Lang prit sa veste et ses lunettes de soleil, se préparant à redevenir Jiang XinCheng.
Comme il s’y attendait, en arrivant à la maternelle, il fut accueilli par un chœur enthousiaste :
« Oh, c’est Jiang XinCheng !! »
« C’est Jiang XinCheng, ah !! »
« Où est Jiang Le !!? »
« Bonjour, Père Jiang !! »
Toutes ces petites voix s’élevèrent, et Bai Lang reçut un accueil chaleureux. L’émission Partenaires passait souvent à l’heure du dîner des enfants, et il avait donc un large public de jeunes spectateurs qui la regardaient avec leurs mères.
Qiu XiaoHai, tout fier, agrippa la main de Bai Lang et annonça fièrement : « Mon papa lui a dit de venir me chercher. Je rentre à la maison maintenant, ah ! »
Sous une pluie de regards envieux et de cris enthousiastes, Bai Lang sourit, salua les professeurs et les élèves, et signa même quelques autographes. Ce n’est qu’alors qu’il parvint à extirper Qiu XiaoHai de la maternelle.
Une fois les portes franchies, Qiu XiaoHai lui prit la main, tourna la tête et déclara :
« Plus tard, on ira acheter des petits pains au lapin cuits à la vapeur, n’est-ce pas ? Papa a dit que tu les achèterais pour moi. »
Chaque phrase était ponctuée du mot "papa". En réalité, ce que Qiu XiaoHai cherchait, c’était simplement l’attention et les soins de Qiu Qian, n’est-ce pas ?
Bai Lang esquissa un sourire et frotta doucement la petite tête de Qiu XiaoHai. « Oui. »
Cependant, lorsqu’il releva la tête, il aperçut une personne qui leur barrait le chemin.
« Est-ce que c’est M. Bai ? Je pense qu’il vaudrait mieux que vous me laissiez ramener Xiao Hai à la maison. »
C’était une femme élégamment vêtue, légèrement grassouillette. Elle adressa un sourire amical à Bai Lang.
Traducteur: Darkia1030
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