Green Plum island - Chapitre 13- La jeune fille et le général

 

« Qui savait ?… Ne pense même pas… »
« Cet idiot d’enfant, tu ne peux pas le quitter des yeux, je suis tellement énervé… »
« Ne stresse pas, je lui demanderai… »

Dès que je rentrai à la maison, je vis grand-père assis sur le canapé, en pleine conversation avec deux hommes d’âge mûr. Je n’attendais pas de visiteurs, alors leur présence me surprit, et je mis un certain temps à les saluer.

Grand-père se retourna en entendant le bruit de la porte et me fit signe d’approcher.
« Mian Mian, viens ici. »
Puis il me présenta à chacun des hommes : « Voici M. Zhang, notre voisin comme tu le sais. Et à côté de lui se trouve M. Liu, tu l’as rencontré une fois quand tu étais jeune, je ne sais pas si tu t’en souviens. »

M. Zhang m’était familier, car il buvait toujours avec grand-père, et je reconnus M. Liu comme quelqu’un que j’avais déjà croisé.
« M. Zhang, M. Liu », les saluai-je docilement.

M. Zhang me regarda avec un air étrange, à moitié reconnaissant, à moitié ému, puis se tourna vers M. Liu avec un soupir de soulagement. Tous deux échangèrent un long regard silencieux.

Leurs indices d’humeur semblèrent grimper en flèche pour des raisons qui m’échappaient complètement. Même si j’étais, objectivement, agréable à regarder, leur réaction me parut un brin exagérée.

M. Zhang sourit si largement que des plis profonds se creusèrent sur son visage. « Vieux Yu, ça va marcher, ton petit-fils est parfait ! »

« Eh bien, naturellement. Mian Mian tient de sa grand-mère », déclara grand-père avec fierté. « Vous savez tous que sa grand-mère était la beauté numéro un de l’île à l’époque. »

« … »

De quoi parlaient-ils, exactement ?

Les trois se mirent à discuter de mon apparence, grand-père ne pouvant s’empêcher de lancer quelques piques à propos de mon père, affirmant combien il était heureux que je ne lui ressemble pas. Selon lui, papa avait hérité de tous les pires traits de ses propres parents, et si j’avais pris après lui, j’aurais été affreux.

Les soupçons commencèrent à germer dans mon esprit tandis que je les écoutais bavarder. Juste au moment où j’allais les interrompre pour poser ma question, grand-père revint enfin au sujet principal.

« Mian Mian, connais-tu la cérémonie d’arrêt de la pluie ? »

Eh bien, je ne la connaissais pas, mais grâce aux explications de Wen Ying et Sun Rui, j’étais désormais bien informé. Je humai doucement et hochai la tête. « C’est une cérémonie pour demander des bénédictions du ciel afin qu’il n’y ait pas d’inondations. »

Apparemment, durant les dynasties Ming et Qing, l’île subissait fréquemment des inondations. Les typhons ravageaient la région chaque été, détruisant les récoltes, renversant les maisons, et plongeant les habitants dans de grandes souffrances. Le magistrat du comté avait tout essayé, sans succès, jusqu’au jour où un homme nommé Butan Nagong mena le peuple à implorer les dieux avec ferveur pour qu’ils leur accordent leur miséricorde.

Peut-être fut-ce la sincérité obstinée de leurs prières, mais après plusieurs jours d’incantations, les Cieux envoyèrent une jeune fille du ciel.

« La jeune fille du ciel arriva vêtue de plumage blanc, et à l’instant même où elle posa le pied sur l’île, le ciel s’éclaircit et la pluie cessa. Derrière les épaisses couches de nuages apparut la lumière tant attendue du soleil. À partir de ce moment, les inondations cessèrent sur l’île aux Prunes Vertes », poursuivit M. Zhang.
« Lorsque la jeune fille du ciel était présente, le ciel de l’île demeurait clair. Il n’y avait ni sécheresse, ni inondation, et les récoltes étaient toujours abondantes. Les habitants de l’île vivaient heureux et prospéraient. Mais une fille du ciel vient du ciel, après tout, et n’est pas de ce monde. Une fois son devoir accompli, elle retourna au ciel. »

« Les habitants craignaient le retour des typhons. Ne possédant pas de vraie fille céleste, ils en créèrent une fausse, et chaque année, ils organisèrent une cérémonie d’arrêt de la pluie : la chaise à porteurs défilait dans les rues, les gongs résonnaient, les tambours battaient, et tous priaient pour la paix et la prospérité durant l’année. Voilà l’origine de cette cérémonie.»

Ici, M. Liu prit la parole à son tour, expliquant avec un soupir : « Nous choisissons généralement une nouvelle fille du ciel tous les deux ans parmi les garçons nés et élevés sur l’île. Ils participent une première fois à quinze ans, puis une seconde à dix-huit. Les deux conditions sont les suivantes : premièrement, ils doivent être beaux ; deuxièmement, ils doivent être vierges. Mon fils devait la jouer cette année, mais il… »
M. Liu se tapa la cuisse avec exaspération : « Ce petit morveux a décidé de me donner un petit-fils avant même que sa barbe ait complètement poussé. Je suis tellement énervé ! »

Je ne savais pas s’il fallait le consoler ou le féliciter, alors je gardai le silence. Mais une appréhension grandissante commença à s’insinuer en moi, car… ces deux-là semblaient avoir une arrière-pensée, leurs paroles débordant de sous-entendus.

« C’est arrivé si soudainement et nous n’étions pas du tout préparés. Ton grand-père parle beaucoup de toi quand on boit, alors je suis venu voir si je pouvais te demander d’assumer le devoir à sa place. »
Puis M. Liu se présenta à nouveau : « Je suis Zhang, Zhang Shuiquan, et également le surveillant de la cérémonie d’arrêt de la pluie de l’île aux Prunes Vertes. »

Enfin, il lança sur moi un dernier coup de tonnerre : « Yu Mian, cela vous dérangerait-il d’être notre prochaine Jeune fille du ciel de l’arrêt de la pluie ? »

Son ton était si désinvolte qu’on aurait dit qu’il me proposait simplement un bol de nouilles chez lui.

Je le fixai stupidement, son expression sérieuse ne me quittant pas des yeux, tandis que ma tête tout entière se remplissait de points d’interrogation.

Le silence tomba sur la pièce. Au bout d’une dizaine de secondes, je parvins à articuler un faible : « … Hein ? »

M. Zhang me regarda avec bienveillance, et quand il parla, il devint difficile de savoir s’il fallait se sentir flatté ou insulté : « Parce que ton apparence physique est à la hauteur, et que ton grand-père nous a dit que tu avais été trop occupé par tes études jusqu’à présent, donc… tu n’as jamais eu de petite amie. »

Je lançai un regard assassin à grand-père, qui fit semblant de ne rien entendre, les yeux fuyant partout sauf vers moi. Il y avait des moments où je doutais vraiment de sa surdité, me demandant s’il ne feignait pas l’ignorance. Quand j’étais entré, ils parlaient parfaitement tous les trois, et maintenant, subitement, il n’entendait plus rien ? Quelle coïncidence formidable.

« Mais je… j’aurai dix-neuf ans dans deux mois », protestai-je faiblement, tentant une ultime échappatoire. « Et je pensais que la jeune fille du ciel devait avoir moins de dix-huit ans ? »

« Au plus dix-huit ans, pas moins de dix-huit ans », me corrigea M. Liu. « Tu corresponds exactement au rôle, tu es le sauveur que les cieux nous ont envoyé. »

Perplexe, je fronçai les sourcils. « Écoutez… Je viens juste de rentrer et je n’ai même pas encore mangé. C’est trop soudain, je suis un peu perdu… »

« Tu n’es pas obligé de répondre tout de suite, ne t’inquiète pas », me rassura M. Zhang en voyant mon expression terrifiée.

Puis, lui et M. Liu se levèrent, se préparant à partir. « Nous allions justement passer à côté. Je ne sais pas ce qui s’est passé cette année, mais la jeune fille du ciel a mis une fille enceinte, et celui qui jouait le fidèle général s’est cassé le bras en faisant du vélo », déclara M. Zhang en secouant la tête, consterné.
« Dieu merci pour Ah Shan. C’est un gars formidable. Il a accepté dès qu’on est allé lui demander de l’aide. De toutes mes années à organiser cette cérémonie, c’est lui qui ressemble le plus au général qu’il doit incarner. »

M. Liu le suivit, les mains croisées dans le dos.
« Bien sûr », acquiesça-t-il. « En plus, certains réalisateurs de documentaires internationaux viendront cette année pour filmer l’événement. Le chef du comté y accorde beaucoup d’importance et tient à ce que tout soit parfait. Dieu merci pour Ah Shan, sinon nous serions foutus… »

À ces mots — « à côté » et « Ah Shan » — un déclic se fit dans mon esprit. Je les suivis jusqu’à la porte, incapable de résister au besoin de confirmer : « Vous parlez de Yan Kongshan ? »

M. Zhang et M. Liu se retournèrent au son de ma voix. « Oui, il joue le général cette année », répondit M. Zhang.

De nouveau, je me sentis perdu. « Qui est le général ? C’est la première fois que j’entends parler de ce rôle.» Wen Ying et Sun Rui ne m’en avaient jamais parlé.

« Ah, le général ? Le général… » M. Liu réfléchit une minute, puis expliqua avec la simplicité d’un maître d’école parlant à un enfant : « Il protège la jeune fille du ciel. En gros, il se tient derrière elle et tient le parapluie pour elle. »

Il se tient derrière elle… et lui tient le parapluie ?

Je ne pus m’empêcher de dériver dans mon imagination, me perdant dans un fantasme tout droit sorti d’un drame romantique :
Une silhouette floue de la jeune fille du ciel perchée sur une chaise à porteurs, la foule s’agitant des deux côtés. Soudain, un vacarme éclate, un objet non identifié fuse dans sa direction. Alors, avec une vitesse fulgurante, le grand général, posté à ses côtés, dégaine le gigantesque parapluie, arrête l’objet juste à temps, et attire la jeune fille contre sa poitrine. Leurs regards se croisent, brûlants, chargés d’émotion. Le silence tombe. L’amour tourbillonne dans l’air.

« Attendez ! »

M. Zhang et M. Liu étaient presque à la porte, mais ils s’arrêtèrent net à mon cri et se retournèrent, leur expression semblant dire : Et maintenant ?

Je déglutis et courus vers eux avant d’avoir le temps de regretter. « Je vais le faire ! » criai-je avec une bravade forcée.

M. Zhang parut surpris, probablement parce qu’il s’attendait à ce que je mette plus de temps à me décider. « Tu veux dire ? »

« Je serai la jeune fille du ciel ! » m’écriai-je, sur le même ton que celui que je réservais à l’entraînement militaire de l’école.

Les deux hommes échangèrent un regard, puis éclatèrent de joie.
« Parfait ! C’est parfait ! »
« Tu es le meilleur, tu nous rends un immense service ! »

Ils m’accablèrent de remerciements, puis je les regardai se diriger vers la maison de Yan Kongshan. Quand je me retournai pour rentrer chez moi, grand-père se tenait sur le pas de la porte, les mains croisées dans le dos, un sourire plein de malice aux lèvres.

« Je savais que tu dirais oui. »
Je sursautai, croyant qu’il avait vu clair en moi, mais il poursuivit aussitôt : « Notre Mian Mian est un gentil. »

Non, grand-père, tu ne connais pas du tout ton petit-fils. Je n’étais pas un gentil. J’étais simplement submergé par la luxure et l’obsession.

À huit heures du soir, je frappai à la porte de Yan Kongshan. À la seconde où elle s’ouvrit, je le vis debout, un léger sourire ornant son visage. « J’ai entendu dire que tu vas être la jeune fille du ciel. »

Aussitôt, une rougeur m’envahit et mes oreilles se mirent à brûler. « Grand-père m’a forcé à le faire, alors j’ai décidé d’aider. »
Je me faufilai devant lui pour entrer. « N’as-tu pas été enchaîné pour jouer le général ? »

Le son de son rire, doux et discret, flotta jusqu’à moi, si fugitif que je crus presque l’avoir imaginé. « Va divertir Qiuqiu, je sors fumer une cigarette. »

Lorsque je me retournai, je ne vis plus qu’une porte qui se refermait.

Dans le salon, Yan Wanqiu jouait à des jeux vidéo. Elle avait probablement entendu ma conversation avec Yan Kongshan, car sans détourner les yeux de l’écran, elle me demanda ce qu’était une jeune fille du ciel.

« Une jeune fille du ciel est une femme céleste venue du ciel. » Je me laissai tomber à ses côtés.

Elle plissa le nez. « Alors comme la fille tisserande dans Le Vacher et la Tisserande ? » demanda-t-elle d’une voix étrange.

(NT : légende chinoise romantique racontant l’histoire d’amour tragique entre Niulang (le Vacher) et Zhinu (la Tisserande), une fée descendue du ciel. Séparés par la Voie lactée à cause de leur amour interdit, ils ne peuvent se retrouver qu’une fois par an, le septième jour du septième mois lunaire. Ce jour est fêté par le festival Qixi, fêtes des amoureux en Chine)

« Qu’est-ce qui ne va pas avec la tisserande ? »

« Mme Zhao nous a raconté l’histoire une fois. Il y a longtemps, il y avait un vacher qui avait une vieille vache qui pouvait parler et qui était très intelligente. Un jour, elle lui dit que, dans la rivière, un groupe de jeunes filles célestes se baignait et que s’il cachait leurs vêtements, elles ne pourraient pas retourner au ciel, et l’une d’elles devrait l’épouser. »

Elle écrasa frénétiquement les boutons de sa manette, sa narration ne ralentissant en rien sa partie. « Il écouta la vieille vache et vola vraiment les vêtements d’une jeune fille. Quand elles eurent fini de se baigner et se préparèrent à repartir vers le ciel, l’une d’elles, la Tisserande, ne retrouva pas ses habits et ne put rien faire d’autre que de rester parmi les mortels. »

« Telle et telle chose se passa, la Tisserande épousa le vacher et eut des bébés. Quand elle fut capturée et renvoyée dans les cieux, le vacher alla même la chercher, ce qui émut les pies. Ainsi, chaque année, le septième jour du septième mois, les pies forment un pont dans le ciel pour que le couple puisse se retrouver. Et c’est ainsi qu’est né le Festival du double septième. »

Yan Wanqiu posa sa manette et se tourna vers moi, sérieuse : « Alors, la jeune fille du ciel que tu joues, elle connaît la Tisserande ? »

« Je ne pense pas. »
En vérité, je ne savais même pas s’ils faisaient partie du même mythe.

La fillette acquiesça. « C’est bon. Je ne pense pas que la Tisserande soit très intelligente, il vaut mieux ne pas être amie avec elle. »
Elle plissa son petit visage et me prévint avec gravité : « Cache bien tes vêtements. Ne laisse pas un homme effrayant les voler. »

Malgré son jeune âge, elle semblait se faire bien du souci.

Cela dépend de qui les volerait, pensai-je en silence.

Je détournai les yeux vers la fenêtre, derrière laquelle Yan Kongshan se tenait, une cigarette dans une main, faisant défiler son téléphone de l’autre.

L’éclairage tamisé des rues baignait sa silhouette, se mêlant à la fumée qui l’enveloppait d’une brume douce, éclairée par la lune. Il semblait né pour cette atmosphère mystérieuse.

« Peut-être que la Tisserande est tombée amoureuse du Vacher en premier, pensant qu’il était fort et beau, et a demandé à la vieille vache de travailler avec elle pour qu’il vole ses vêtements, afin qu’ils puissent être ensemble. »

Si Yan Kongshan venait voler mes vêtements, je les mettrais dans un endroit bien en évidence pour qu’il les trouve.

Yan Wanqiu se tut un moment. Je baissai les yeux et remarquai ses sourcils froncés avec insistance, son visage empreint d’un scepticisme total. « Même comme ça, elle a mauvais goût. La personne qu’elle aime est un voleur. »

Nos regards se croisèrent un instant, et je capitulai. « Tu as raison », approuvai-je.
« La Tisserande n’est pas très intelligente. »

Peu de temps après, Yan Kongshan termina sa cigarette et rentra dans la maison. Yan Wanqiu l’appela soudain avec un ton sérieux : « Fais attention à lui, pour que personne ne lui vole ses vêtements. »

Par moments, elle se montrait si intelligente qu’on en oubliait qu’elle n’avait que cinq ans, et à d’autres, elle se révélait d’une innocence si touchante que c’en devenait adorable, amenant les gens à soupirer de soulagement : « Enfin, elle ressemble à une enfant. »

« Vêtements ? » demanda Yan Kongshan, confus.

En riant, je lui expliquai notre conversation précédente. Après cela, Yan Kongshan ne se moqua pas de la demande de Yan Wanqiu ; au contraire, il lui promit d’un ton grave qu’il ferait ce qu’elle attendait de lui.

« J’ai compris, je vais le protéger. »

Puis il se dirigea vers la cuisine. Je dis à Yan Wanqiu de jouer seule un moment et me levai pour le suivre. Il plongea la main dans le réfrigérateur et en sortit une bière glacée ainsi qu’un Coca.

« Tu veux boire ? » demanda-t-il en me faisant signe de prendre le Coca.

Je tendis la main pour attraper la canette, mais au dernier moment, il échangea les boissons et fourra la bière dans mes mains. Je la saisis, hébété, et entendis le pop caractéristique d'une ouverture. Yan Kongshan me piqua la canette de Coca avant de me la tendre.

On échangea — le Coca passa de lui à moi, la bière de moi à lui.

La condensation de la canette mouilla mes doigts ; je commençai à me sentir étourdi.
Comment faisait-il pour accomplir ce genre de gestes sans que son humeur ne bascule du blanc au rose ? S’il n’y avait pas ma synesthésie, j’aurais cru qu’il essayait quelque chose avec moi.

« Ge (NT : grand frère), si tu aimais quelqu’un, ferais-tu tout ce qui est en ton pouvoir pour le garder avec toi ?»

Yan Kongshan pencha la tête en arrière et but une longue gorgée de bière glacée. Des gouttelettes s’échappèrent du coin de sa bouche, glissant jusqu’à ses clavicules. Avant qu’elles n’atteignent sa chemise, il en tira le bas pour essuyer les traîtresses perles d’eau.

« Hmm ? » Il leva les yeux vers moi, n’ayant pas saisi ma question. « Quoi ? »

Il avait un pack de huit… Mon Dieu…

Ma gorge s’enflamma. D’une voix rauque, je me répétai : « Genre… si tu aimais quelqu’un, serais-tu prêt à faire n’importe quoi pour qu’il reste ? »

Il haussa les sourcils, puis plaisanta à moitié : « Comme voler ses vêtements ? »

Je doutais que ce soit la dernière fois que j’entende une plaisanterie à ce sujet.

« Y compris, mais sans s’y limiter », précisai-je à contrecœur. « Le ferais-tu ? »

Quelques secondes s’écoulèrent. Puis, un sourire sarcastique étira ses lèvres. Il secoua lentement la tête. « Tu ne peux rien faire pour garder avec toi ceux qui souhaitent partir. »

 

Traducteur: Darkia1030

 

 

Créez votre propre site internet avec Webador