Evil star general - Chapitre 88 - Je t'aime tellement

 

 

Comme Zhao Xuan était toujours dans le coma, la cour matinale avait été temporairement suspendue. Les deux personnes restèrents au lit jusqu'à la mi-journée avant de se lever.

Après avoir fini de manger, Yan Mingting fut entraîné par Zhao Yelan pour aller voir un médecin. Ils avaient consulté tous les médecins de la cour impériale ainsi que des médecins de campagne, questionnant chacun d'eux, mais chaque question ne faisait qu'accroître leur désespoir.

Zhao Yelan, voyant leur attitude de secouer la tête et de soupirer, s'enflamma. Il détruisit plusieurs stands de boutiques, et Yan Mingting dut suivre derrière pour indemniser les commerçants et présenter des excuses.

Zhao Yelan s’enflamma et repartit avec colère. « Ce ne sont que des incapables ! Des médecins médiocres ! »

Yan Mingting tenta de le calmer en lui parlant gentiment, sans succès. Il tira sur la manche de Zhao Yelan et pointa du doigt un petit stand à côté, disant : « Mengting, je voudrais ce gâteau de riz. »

Zhao Yelan s’arrêta, acheta deux gâteaux de riz et demanda : « Que veux-tu encore ? »

« Je voudrais aussi des cacahuètes sautées ! »

Les deux se rendirent au magasin pour acheter des cacahuètes sautées et rentrèrent à la maison avec un grand sac de cacahuètes, se sentant un peu trop chargés.

Au milieu de la nuit, Zhao Yelan se réveilla assoiffé et découvrit que Yan Mingting n’était pas dans la chambre. Inquiet, il partit à sa recherche et vit de la lumière dans la cuisine. En s’approchant de la porte, il fut envahi par une épaisse fumée, ce qui le fit tousser.

« Que fais-tu ici ? » demanda Yan Mingting.

« Que fais-tu ici ? » répliqua Zhao Yelan en se couvrant la bouche et le nez, tout en entrant et en tirant Yan Mingting hors de la cuisine.

« Je voulais te préparer quelques petits pains, je ne pensais pas que ça échouerait, mais cette fumée... c’est trop irritant, tousse tousse tousse ! » Yan Mingting sortit en toussant quelques fois avant d’y retourner. Zhao Yelan utilisa des pinces pour sortir quelques morceaux de bois du feu et les enfonça dans un tas de cendres à côté.

« Ce n’est pas comme ça qu’on fait du feu. Il fallait laisser un espace au milieu. Tu as mis trop de bois, ça ne pouvait pas brûler correctement. »

La fumée se dissipa un peu, le feu reprit, et Yan Mingting le regarda avec émerveillement : «Comment se fait-il que tu saches faire du feu ? »

« Ce n’est pas difficile, je faisais du feu tous les jours quand j’étais jeune, » répondit Zhao Yelan en levant la tête.

Yan Mingting l’observa fixement, son visage maculé de suie et ses yeux rouges à cause de la fumée, et il éclata de rire : « Hahahaha ! »

L'expression de Zhao Yelan s'assombrit, il arrangea le bois de chauffage, puis se lava le visage avant de s’approcher pour observer Yan Mingting pétrir la pâte.

« Tu savais aussi faire ça ? » demanda Yan Mingting.

« Non, pétrir la pâte, c’était le travail de mon père, » répondit Zhao Yelan.

« Je savais, héhé, » dit Yan Mingting avec fierté, en essayant de montrer ses compétences en pétrissage, mais la planche à découper vola dans les airs après quelques efforts.

« … »

« … »

« Je commence à me demander si les petits pains que nous avons mangés auparavant ont peut-être été ramassés par terre. »

« Comment cela aurait-il été possible ! C’était juste une petite erreur cette fois-ci ! »

« As-tu préparé la farce ? »

« Pas encore. »

« Je vais le faire. »

« Ah, ancêtre ! Fais attention avec le couteau, laisse-moi faire, ne t’en occupe pas. »

Après avoir travaillé dur pendant un certain temps, la pâte et la farce furent prêtes. Yan Mingting apporta deux petits tabourets et dit : « Passons au remplissage. »

Les deux s’assirent à la petite table de la cuisine, Yan Mingting lui montra comment farcir les petits pains, et Zhao Yelan, observant ses mains habituées aux armes, en train de façonner maladroitement les petits pains tout en gardant une expression très sérieuse, sourit involontairement.

Au petit matin, lorsque les premiers coqs chantèrent, les serviteurs se levèrent pour préparer le petit-déjeuner. Ils trouvèrent les deux maîtres debout près du poêle, fixant la marmite avec une concentration intense. Ils ne purent s'empêcher de demander : « Seigneurs, que faites-vous ? »

« Chut. » dit Yan Mingting avec une gravité feinte. « Parlez moins fort. »

Les serviteurs, instinctivement, couvrirent leur bouche et s’avancèrent avec précaution. Zhao Yelan s’est alors tourné vers l'encens éteint et a dit : « Le moment est venu, dépêche-toi. »

Yan Mingting, rapide comme l'éclair, ouvrit le panier. Une bouffée de vapeur chaude s’en échappa.

En s'approchant, le serviteur vit qu'il y avait une vingtaine de petits pains cuits à la vapeur dans la marmite.

« … C’est tout ?! »

« Je vais goûter pour vérifier le goût. » Yan Mingting prit directement un petit pain, encore chaud, le lança dans les airs quelques fois avant de le stabiliser, le mordit, et ses yeux se sont illuminés. Il souffla dessus : « C'est meilleur que les précédents ! Goûte. »

« Vraiment ? » Zhao Yelan prit une bouchée, et le goût était effectivement meilleur, bien qu’encore loin de celui des petits pains de Mingji. « Pas mal, c’est un succès cette fois. »

« Super. » Yan Mingting chercha une boîte pour ranger les petits pains et, en prenant Zhao Yelan par la main, rentra dans la chambre tout excité. « Allons manger des petits pains. »

Les serviteurs : « … »

Dans la matinée, Han Chuan vint à la résidence, non seulement pour discuter avec Zhao Yelan des problèmes de santé de l'Empereur, mais aussi pour rendre visite à Yan Mingting. Tout le monde était au courant de cette affaire et faisait tout son possible pour trouver de bons médecins à travers le pays.

Après avoir parlé pendant une bon moment dans le salon, Zhao Yelan remarqua la corde rouge accrochée à la poitrine de Han Chuan et demandéa: « Qu'est-ce que c'est ? »

« C’est un talisman de sécurité que Li Niang a demandé pour moi au Temple Lingyun, » répondit Han Chuan. « Ne t’en a-t-elle pas donné un aussi ? »

Zhao Yelan hocha la tête. « Est-ce utile ? »

« C’est surtout pour se rassurer. Mais ces choses-là, elles fonctionnent si on y croit. Il y a quelques jours, l’enfant pleurait sans cesse et j’avais aussi quelques problèmes de santé. Elle a alors demandé des talismans pour toute la famille, et nos situations se sont améliorées. Elle dit que c'est grâce au talisman. Je l’ai suivie dans cette croyance, après tout, cela part d’une bonne intention. » Han Chuan souri. « Elle les a demandé en bas de la montagne, ça n’aura pas beaucoup d’effet. »

Zhao Yelan resta silencieux un moment avant de le questionner : « Et si on demande en haut de la montagne ? Le résultat est-il meilleur ? »

« Ce n’est pas forcément mieux, mais on dit que si on monte en haut de la montagne, le chemin étant difficile, cela prouve encore plus notre sincérité. Les divinités seront plus susceptibles d’exaucer nos vœux. »

Après le déjeuner, Yan Mingting s'est évanoui de nouveau sans avertissement. Yao Muze lui administra l’acupuncture dans sa chambre, et Zhao Yelan sortiy avec Xiao Gao.

Le temple Lingyun (NT : temple du nuage spirituel) n'était pas dans la capitale mais dans la ville voisine. Il était très fréquenté, avec de nombreux fidèles venant demander des bénédictions et faisant des prières pour leur sécurité. Zhao Yelan se renseigna et apprit que beaucoup de gens trouvaient ce temple efficace, surtout si l'on montait à pied jusqu'au temple. Les divinités reconnaîtraient votre sincérité et exauceraient plus facilement vos souhaits.

Cependant, la plupart des gens restaient au pied de la montagne parce que le temple principal était très élevé, avec trois mille marches à escalader, et le terrain était escarpé et difficile. Monter était épuisant.

Les moines gardant le pied de la montagne disaient qu'il ne fallait pas abandonner en cours de route, car il n'y avait pas de chemin de retour. Une sincérité insuffisante pourrait être punie par les divinités. Ainsi, la plupart des gens se contentaient de prier au pied de la montagne.

Xiao Gao, levant les yeux vers le chemin escarpé, s’inquiéta : « Maître, vous voulez vraiment monter ? Sinon, je peux y aller à votre place. »

Mais à peine avait-il terminé sa phrase que Zhao Yelan avait déjà fait un premier pas.

N'était-ce pas juste trois mille marches ? Qu'y avait-il à craindre ?

Xiao Gao, qui le suivait, connaissait parfaitement l'état physique de son maître après toutes ces années de service. Même lorsqu'il s'entraînait avec le général, il ne le poussait jamais à courir plus de cinq tours ; trois mille marches étaient bien au-delà de ce qu'il pouvait supporter.

Mais il ne pouvait pas l’arrêter. Il regarda, désespéré, son maître monter lentement et obstinément les marches, sans pouvoir changer quoi que ce soit.

À mi-chemin, Zhao Yelan commença à avoir des vertiges. Il faillit tomber en marchant sur une marche bancale, mais se rattrapa à un arbre voisin, ce qui terrifia Xiao Gao.

Zhao Yelan leva les yeux vers les marches montantes, presque invisibles dans l'obscurité croissante. La lumière du jour avait diminué, et il continuait à avancer, comme s'il ne ressentait plus aucune douleur, seulement un engourdissement. Il était soutenu uniquement par la conviction qu'il devait continuer.

La nuit était tombée, et ils grimpèrent dans l'obscurité pendant un temps indéterminé. Xiao Gao cria : « Maître, faites une pause et mangez quelque chose. »

Zhao Yelan n’osait pas s’arrêter, craignant qu'une fois arrêté, il ne puisse plus se relever et qu'il perde du temps. Il ne savait pas si Yan Mingting était réveillé ou non. S'il découvrait son absence, il s'inquiéterait énormément. Il devait rentrer rapidement.

Xiao Gao eut beau insister, il put seulement continuer à suivre Zhao Yelan dans sa montée, se sentant également épuisé malgré sa condition physique excellente.

À l’approche des dernières marches, Zhao Yelan était presque inconscient. Il frotta ses mains se contre les marches, murmurant qu'ils étaient presque arrivés, qu'ils allaient bientôt rentrer voir Yan Mingting.

Lorsque Zhao Yelan posa le pied sur la dernière marche, Xiao Gao éclata en larmes, criant : «Maître, nous sommes arrivés, enfin arrivés ! »

Zhao Yelan esquissa à peine un sourire. Il fit un pas en avant, mais ses genoux s’affaissèrent, et il tomba directement au sol.

« Maître ! »

« Vite… Vite, emmène-moi à l’intérieur, » dit Zhao Yelan d'une voix rauque.

Xiao Gao le soutint pour le conduire à l'intérieur du temple, sentant que ses jambes étaient complètement épuisées, et le traîna presque à l'intérieur.

Il était presque minuit, et des moines chantaient des prières dans le temple. En les voyant arriver, l’un d’eux demanda : « Pourquoi êtes-vous venu en pleine nuit, pratiquant ? »

« Je veux demander une bénédiction pour quelqu’un, » répondit Zhao Yelan.

« Suivez-moi par ici, » dit le moine en les conduisant vers le grand hall à l'arrière. La statue de Bouddha était majestueuse, le silence régnait, bien que l'on puisse encore entendre les chants et prières des moines de l'extérieur.

Zhao Yelan s’agenouilla devant la statue, leva lentement les yeux, les mains jointes, et pria avec ferveur : « Autrefois, je ne croyais pas au Ciel, ni en les divinités, et je ne t’avais jamais vénéré, car tu ne m’avais jamais offert de foi. Les gens disent que le Ciel a des yeux et que le bien et le mal sont récompensés. Si j'ai fait le mal, pourquoi cela doit-il affecter ceux qui m’entourent ? Je ne demande pas de justification pour moi-même, je demande seulement que vous regardiez Yan Mingting. »

« Il n’a jamais fait de mal de sa vie. »

« La famille Yan a toujours été loyale et a risqué sa vie pour le pays et le peuple, vivant toute sa vie sur le champ de bataille, sans aucun intérêt personnel. Yan Mingting a conquis le Nord et pacifié le Sud, avec un esprit vaste, déterminant les frontières de son coup d’épée. Est-ce parce qu'il a fait trop bien qu'il est victime de l'envie des cieux ? »

« Si vous pouvez le sauver, je ferai plus de bonnes actions à l'avenir et vous rendrai hommage. Mais si vous ne le pouvez pas, je détruirai vos statues divines, et je dirai que la justice et la rétribution sont des mensonges, et que ces morceaux de métal ne méritent pas d'être appelés divinités ! »

« Maître, soyez prudent avec vos paroles ! » s'exclama le moine en se précipitant pour empêcher Zhao Yelan d'aller plus loin. Juste à ce moment, une silhouette surgit soudainement à ses côtés.

« Mengting. »

À l'entente de ce nom, Zhao Yelan se figea, puis se retourna brusquement. Yan Mingting s'avança et le prit dans ses bras.

Après avoir ressenti la chaleur de cette étreinte, Zhao Yelan sourit : « Tu es réveillé. »

« Oui, je me suis réveillé et j'ai découvert que tu étais parti. L'oncle Tan a dit que tu étais venu ici,» expliqua Yan Mingting.

« Ta tête te tourne encore ? » demanda Zhao Yelan en lui touchant la tête.

« Plus du tout. » Yan Mingting fixa ses yeux dans les siens. A la pensée qu'il était venu ici par ses propres moyens, ses yeux se remplirent de larmes. En entendant les paroles qu'il avait prononcées à l'extérieur, son cœur était en ébullition. Il baissa la tête et embrassa les lèvres de Zhao Yelan. « Mengting, je ne suis pas un talent maudit par le ciel. Je t'aime juste tellement. Ils sont jaloux de mon bonheur d'avoir ton affection, c'est pourquoi ils voulaient m'éloigner de toi. »

Le moine, stupéfait par la scène des deux amoureux s'embrassant devant la statue de Bouddha, voulait intervenir, lorsque Xiao Gao lui couvrit la bouche et l’emmena dehors.

À l'origine, le temple avait préparé un repas pour les dévots venus prier sincèrement, mais le moine estimant qu'ils n'étaient pas sincères, demanda au responsable d'annuler le repas.

Quand le responsable apprit qu'il s'agissait du Général Yan, il réprimanda le moine pour son manque de discernement, puis se rendit personnellement avec d'autres moines dans le grand hall, où il découvrit les deux hommes toujours en train de s'embrasser. Il se couvrit les yeux et se retira rapidement, donnant des instructions gênées aux autres : « Préparez le repas. Prévenez-les quand ils auront terminé. »

« Bien. »

Après que tous deux aient mangé, le responsable revint pour proposer qu'ils restent pour la nuit et repartent le lendemain. Zhao Yelan avait initialement prévu de rentrer pour retrouver Yan Mingting après sa prière, mais maintenant que Yan Mingting était venu, il était indifférent à la question de savoir s'ils retournaient ou non.

« D'accord, nous repartirons demain, » décida Yan Mingting, prenant en considération la santé de Zhao Yelan, et en le massant après leur repos. Dès qu'il le touchait, Zhao Yelan se plaignait de douleurs. En fin de compte, il était complètement incapable de marcher.

« Il semble que tu devras me porter en descendant la montagne, » gémit Zhao Yelan.

« Bien sûr, je suis prêt à te porter, même si c'est pour toujours, » répondit Yan Mingting en l'embrassant encore, mais en raison de la douleur généralisée, ils se contentèrent de s'embrasser sans aller plus loin.

Le lendemain, les trois personnes commencèrent à descendre la montagne. Yan Mingting portait Zhao Yelan sur son dos, avançant lentement, prenant surtout le temps d'apprécier les paysages le long du chemin.

Cette année, ils n’avaient pas eu l'occasion de contempler les fleurs en dehors de la ville au printemps, alors ils rattrapèrent cette opportunité ici. Chaque fois que Yan Mingting voyait une fleur ou une plante, il demandait ce que c'était. Zhao Yelan expliquait patiemment, et lorsqu'il rencontrait quelque chose qu'il ne connaissait pas, il disait simplement que c'était une fleur rouge, des feuilles vertes, ou un grand arbre.

Xiao Gao, derrière eux, riait en écoutant, mais après avoir ri, il tomba dans une longue réflexion mélancolique — s'ils pouvaient rester ainsi pour toujours, ce serait merveilleux.

À mi-pente, ils s'arrêtèrent pour se reposer un moment. Yan Mingting alla cueillir un bouquet de fleurs sauvages, mettant la plus belle dans les cheveux de Zhao Yelan et lui offrant les autres.

Zhao Yelan tint les fleurs d'une main et enroulai son autre main autour du cou de Yan Mingting, se tenant précautionneusement sur son dos et regardant la route de descente, disant : « Va doucement, j'ai peur. »

« Si tu cries 'mon époux', tu n’auras plus peur, » répondit Yan Mingting.

« …… »

À leur retour dans la capitale, il faisait déjà crépuscule. Après être descendus de la montagne, ils prirent une voiture pour rentrer au manoir du Général. Yan Mingting descendit Zhao Yelan de la voiture et se mit à genoux devant lui.

« Ce n’est qu’un petit trajet, tu peux juste me soutenir pour entrer, » dit Zhao Yelan.

Yan Mingting insista pour le porter sur son dos, et Zhao Yelan céda à son désir, se couchant sur ses épaules.

Cependant, après quelques pas, ils entendirent quelqu'un crier au loin : « Général, Général Yan, Seigneur Zhao ! »

Yan Mingting se retourna et vit Yao Muxie courir vers eux, suivi d'un vieil homme essoufflé.

« Que se passe-t-il ? »

« Vous êtes enfin de retour ! » s'exclama Yao Muxie, haletant. Il désigna le vieil homme derrière lui et dit : « Général, vous êtes sauvé ! Vous aviez envoyé des gens chercher des nouvelles de mon Maître, n'est-ce pas ? Eh bien, vous l’avez trouvé ! C'est lui ! »

Yan Mingting et Zhao Yelan regardèrent le vieil homme avec étonnement.

« Il y a deux ans, Maître est parti pour le Sud, et c'est pourquoi nous avions perdu contact. Il a rencontré un puissant guérisseur dans le Sud, qui a étudié tous les poisons de la région ! Et ce guérisseur est justement venu avec lui à la capitale cette fois-ci, il peut guérir ton poison ! » expliqua Yao Muxie avec excitation.

Les pupilles de Yan Mingting se dilatèrent peu à peu. Il voulut instinctivement prendre Zhao Yelan dans ses bras, tellement heureux qu’il fit deux tours sur place : « Mengting ! Où est Mengting ? Où est-il ? »

« …… Je suis sur ton dos, » répondit Zhao Yelan, presque étourdi par les rotations.

 

Traducteur : Darkia1030

 

 

 

 

 

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