ADGWBMC - Extra 6 - Comment pouvait-il laisser un étranger monter dans sa voiture comme ça ? 

 

Temps modernes 4

 

 

Huo Wujiu compris finalement pourquoi son nouveau riche de père était parvenu à lui donner un nom aussi ronflant sans raison apparente.

Parce qu'il était Huo Wujiu, et que cela n’avait jamais changé.

Il resta planté sur place, sans réaction pendant un long moment.

Qui aurait pu imaginer qu'à l'âge de vingt ans, il retrouverait soudainement les souvenirs de sa vie antérieure ? De plus le monde dans lequel il vivait maintenant semblait être le celui d'où venait Jiang Suizhou dans sa vie précédente.

En pensant à cela, Huo Wujiu se retourna.

Il était maintenant midi, et en raison du retard pris, il ne restait plus que quelques étudiants dans le bâtiment d'enseignement. Huo Wujiu se retourna et vit Jiang Suizhou sortir du bâtiment avec son ordinateur portable d'une main et quelques livres de l'autre.

Les deux hommes se regardèrent, et sous le casque, les oreilles de Huo Wujiu rougirent inexplicablement.

... Même si ce n'était pas la première fois qu'il voyait Jiang Suizhou, c'était la première fois qu'il se retrouvait face à lui depuis qu'il s’était rappelé les événements de sa vie antérieure.

Tous deux se regardèrent les yeux dans les yeux, Jiang Suizhou pivota légèrement pour se diriger vers Huo Wujiu.

Ma femme est vraiment belle, pensa Huo Wujiu.

Les lunettes sans monture couvraient parfaitement les yeux captivants de Jiang Suizhou, leur donnant une apparence légèrement intellectuelle mais tempérée par son tempérament froid et doux.

Huo Wujiu le regarda fixement jusqu'à ce que Jiang Suizhou s'arrête devant lui.

"Camarade, tu n'as plus mal à la tête ?" demanda Jiang Suizhou.

Huo Wujiu secoua la tête, sa voix devint involontairement un peu rauque.

"Ça va mieux", dit-il.

"C'est une bonne nouvelle", répondit Jiang Suizhou.

Il faisait maintenant beau, avec un soleil qui commençait à brûler. Jiang Suizhou leva les yeux vers le soleil brûlant et conseilla à Huo Wujiu : "Puisque tu vas mieux, rentre vite, fais attention à ne pas attraper un coup de soleil."

Sur ces mots, il sourit à Huo Wujiu, lui fit un signe de tête et se retourna pour partir.

"Pr... Professeur !" s'écria Huo Wujiu, l'interrompant. Il ne l'avait pas ressenti avant, mais maintenant, il strouvaitétrange de l'appeler professeur.

Jiang Suizhou se retourna. "Qu'est-ce qui se passe ?"

Huo Wujiu hésita, puis dit : "Tu as pris ta voiture, … ?"

Il n'a pas fini la deuxième de sa phrase.

Il voulait dire, si tu n'as pas de voiture, je peux te ramener.

Jiang Suizhou hocha la tête en souriant.

"Oui, j'ai pris ma voiture", confirma-t-il.

Huo Wujiu senti sa gorge se serrer.

À la seconde suivante, il changea de sujet et dit : "Pourrais-tu me déposer? Mon véhicule est en panne."

Jiang Suizhou était un peu perplexe. Il le regarda, puis jeta un coup d'œil à la moto vrombissante.

Il n’y connaissait rien en motos ; celle-ci était noire et brillante, avec un corps et des roues massives, ressemblant à une grosse bête garée sur le côté de la route. Avec le moteur en marche à plein régime, rien n'indiquait qu'elle était en panne.

Huo Wujiu remarqua immédiatement son hésitation.

"Elle fait du bruit, mais elle ne bouge pas", expliqua Huo Wujiu.

Sur ces mots, il écrasa franchement le frein et donna un coup de gaz.

Le moteur vrombit, mais la moto ne bougea pas d'un poil.

Jiang Suizhou l’observa avec perplexité, mais ne remarqua rien d'anormal, bien qu'il sentit que quelque chose n'allait pas.

Huo Wujiu se justifia avec aplomb : "J'habite en dehors du campus, c'est un peu loin. Professeur, pourrais tu me raccompagner-?"

Jiang Suizhou le scruta.

"Eh bien, allons-y", ce n'était pas difficile de lui de le déposer, alors il n'hésita pas et accepta franchement.

Huo Wujiu acquiesça avec satisfaction, coupa le moteur de la moto, étira ses longues jambes et en descendit. Il suivit Jiang Suizhou et monta dans sa voiture.

Huo Wujiu n'arrêtait pas de sourire, ême après être s’être installé.

Apparemment, Jiang Suizhou ne l'avait pas encore reconnu. Mais cela n'avait pas vraiment d'importance pour lui, tant qu'il savait dans son cœur.

Mais... il devrait lui en parler sérieusement plus tard.

Comment pouvait-il laisser un étranger monter dans sa voiture comme ça ? Pensa Huo Wujiu.

 

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L'auteur a quelque chose à dire :

Madame Huo recommence à séduire son maître (en le désignant du doigt).

 

Traducteur: Darkia1030

 

 

 

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